Adaptation d’une fable d’Ésope(*)

« A yiles yellan d aksum

Yettcufun aqendur i-lqum

D acu i k-yerran d asennan


Amcic ifuk-awen adrum

D netta i-d sebba n lehmum

Yeqḍaε-awen ula d zhu n wussan


Mi iwen yečča yiwen att-ttrum

As tini-m « nwekkel-ak Rebbi a yamcum

Awer a k-garzen wussan


Mi tεedda twaɣit a tt-ttum

Tɣillem yir talwit awen t-dum

Am wid yetteṭḍen iɣsan


Tegguni-ken lmut kul yum

Lqut yuɣal semmum

Mi meččen leḥbab ur nuksan


Ihi ma mačči s weldum

Timest ur tettaɣ deg’zemzum

Ur tettḥarabem ɣef iẓuṛan »

Asqamu ameqran n iɣerdayen – (L’assemblée des rats) 01/02

Asqamu ameqran n iɣerdayen (L’assemblée des rats) 02/02.


(*) Selon une hypothèse de Martin Litchfield West (La Fable : huit exposés suivis de discussions, Fondation Hardt, Vandœuvres-Genève, 1984), c’est à Samos que se serait formée sa légende. Celle-ci, que raconte La Fontaine en tête de ses Fables, présente Ésope comme : « difforme, laid de visage, ayant à peine figure d’homme » et presque entièrement privé de l’usage de la parole. Son origine est discutée, mais on note deux thèses principales. Selon la première, celle de Héraclide du Pont, c’est un Thrace de naissance, thèse confirmée par un certain Eugeiton, cité par Suidas, qui affirme qu’Ésope était de Mésembrie, ville des Cicones, sur la côte de Thrace. Si cet Eugeiton doit être identifié avec un certain Eugéion, qu’on a conjecturé être la source d’Hérodote, son témoignage aurait du poids, et notre fabuliste pourrait être tenu pour un Thrace. Mais la tradition la plus répandue faisait d’Ésope un Phrygien. Phèdre, Dion Chrysostome, Lucien, Aulu-Gelle, Maxime de Tyr, Élien, Himérios, Stobée, Suidas (rapportant le mot prêté à Crésus, « μᾶλλον ὁ Φρύξ » : « Le Phrygien a parlé mieux que tous les autres. »), s’accordent à lui assigner la Phrygie pour patrie. Quelques-uns précisaient même la ville de Phrygie où il était né : c’était, d’après Suidas et Constantin Porphyrogénète, Kotyaïum ; c’était Amorium, d’après la vie légendaire d’Ésope. Si l’on a cherché la patrie d’Ésope hors de la Grèce, en Phrygie, c’est que le nom Αἴσωπος ne semble pas être un nom grec ; on a cru y voir un nom phrygien, qu’on rapprochait du nom du fleuve phrygien Αἴσηπος, et peut-être du guerrier troyen Αἴσηπος dont il est question chez Homère, Z 21 ; on l’a rapproché aussi du mot Ἢσοπος qu’on lit sur un vase de Sigée C. J. G., I, 8. Une Vie d’Ésope le fait Lydien, sans doute parce que, d’après la tradition qui apparaît pour la première fois dans Héraclide, il fut esclave du Lydien Xanthos. En somme, toutes ces traditions ne reposant que sur des conjectures, il serait vain de s’arrêter à l’une d’elles : mieux vaut se résigner à ignorer ce qu’on ne peut savoir. Il aurait ensuite été esclave d’Iadmon avant de réussir à se faire libérer. Il se rend alors auprès de Crésus pour tenter de sauvegarder l’indépendance de Samos et il réussit dans son ambassade en racontant au roi une fable. Il se mettra ensuite au service du « roi de Babylone », qui prend grand plaisir aux énigmes du fabuliste. Mais possédé par le désir de voyager, il se rend en Grèce et s’arrête notamment à Delphes. Les conditions dans lesquelles il est mort restent obscures. Selon Théophile Obenga, Ésope est un esclave nubien noir. L’historien Didier Moe Loembe a confirmé les dires du professeur Théophile Obenga.

Source : Wikipédia

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