Texte : Ahmed Azeggagh

Adaptation : Hace Mess

Musique : Beethoven 

Dans un jardin d’automne
Habillé de tristesse,
Un enfant se promène
guidé par un oiseau
« Oh, dis-moi, que verrais-je si j’avais de vrais yeux? »
« Tu verrais » dit l’oiseau
Déguisant le décor
très consciencieusement
Avec de beaux mensonges:
« Un énorme jet d’eau,
entouré d’arc-en-ciel
Un gazon velouté,
Un ciel immaculé,
Des fleurs multicolores,
Des fruits sur tous les arbres
Des statues toutes blanches,
Des allées bien tracées,
Et d’autres oiseaux que moi
et tous en liberté.
Tu verras le soleil
et encore la beauté
Et puis la joie de vivre
Et beaucoup d’autre choses
que je ne sais décrire.
Tu verrais toi et moi,
Tu verrais surtout,
salué comme un prince
Par l’été et sa suite
Au fond d’un paradis!»

Dans un jardin d’automne
Habillé de tristesse,
Un enfant est aux anges,
Pendant qu’un oiseau pleure.

Crédit : https://afropoesie.com


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