« I yiri-nwen »
La confiscation de la liberté – sur tous les plans – fait de cet espace géographique que l’on appelle « Algérie » un camp de concentration, un asile de fous dans lequel des aliénés tiennent les rennes du pouvoir.
Une dictature à visage découvert s’y est installée. Doit-on parler du Système ou des systèmes qui gangrènent les cerveaux ankylosés par les années de braise et le silence rampant? Qu-avons-nous à dire des faux démocrates, des Chiens de garde de la dictature, de ce peuple qui a tissé sa corde en alimentant par ses soins la corruption et l’étouffement social? Et les Kabyles, sont-ils vraiment ouverts, laïcs, libres et émancipés comme le font certains avec un excès de zèle?
Et le statut de la femme dans cette société de domination masculine ? Y-a-t-il des choses à revoir dans nos habitudes (que l’on appelle traditions) ou elle est destinée à vivre – presque effacée – sous la loi de cette « société à laquelle on a inculqué la négation d’elle-même »?
En m’inspirant de la fameuse lettre qu’Emile Zola a envoyée au Président de la République Félix Faure, « I yiri-nwen » s’adresse :
– aux juges de l’injustice et de la soumission;
– aux nouveaux chiens de garde de la répugnante République;
– aux faux démocrates lâches et opportunistes;
– aux islamistes et la horde barbare aux services de la médiocrité;
– à ces pseudos défenseurs de la Kabylie à laquelle ils n’ont jamais appartenu;
– la femme dans cette société de domination masculine.
« I yiri-nwen » est un message de paix et de liberté.