Halte ches les Amérindiens (Canada)

Chez les Abénakis

Les Abénaquis sont un peuple amérindien de Nouvelle-Angleterre faisant partie des peuples algonquiens. Il y a deux tribus majeures d’Abénaquis: les Abénaquis de l’ouest et les Abénaquis de l’est. Au début du XXIe siècle, ils sont présents dans les États du Maine, du Vermont, du New Hampshire et au Québec. Le nom d’Abénaqui provient des termes wabun (la lumière) et a’Ki (la terre), on peut donc les désigner comme « peuple du matin », « peuple du soleil levant » ou « peuple de l’Est. » Comme le nom originel de leur territoire correspond à ce qui est désormais la Nouvelle-Angleterre, le terme Wabanaki est parfois utilisé pour désigner tous les peuples dans la région parlant des langues algonquiennes: les deux tribus d’Abénaquis, les Micmacs, les Malécites et les Passamaquoddy.


Chez les la nation Hutronne-Wendat

 » La prophétie de la 7e génération, le feu sacré pour la sauvegarde de la planète et pour l’humanité  » Un homme, Huron-Wendat, nommé Kiwhata se retrouve dans un espace inconnu pour découvrir son peuple d’origine et les gens qui l’habitent. Kiwhata, homme concentré sur le modernisme et la vitesse de la vie, devra comprendre la nécessité de revenir aux sources pour un meilleur équilibre de la planète et de l’humanité. Il recevra en héritage une lettre de son Père qui, malheureusement est décédé. Cette lettre lui est transmise par Sagawina, Mère de clan de sa Nation. Il comprendra l’importance tout au long du spectacle, de revenir près des siens. Kiwhata trouvera une femme qui l’aimera et fera changer sa vision du Cercle de la Vie. Il découvrira les éléments essentiels du Cercle et ses bienfaits. Tsywanda, jeune cousine de Kiwhata, viendra se confier aux gens sur sa peur et ses préoccupations que l’homme fait endurer à notre planète, notre Mère Terre.


Chez les Innus « Montagnais ».

La nation innue, qui compte plus de 16 000 membres, est l’une des nations autochtones les plus populeuses du Québec, la deuxième, en fait. Sept des neuf villages innus sont établis sur la Côte-Nord, les deux autres étant situés au Lac-Saint-Jean ainsi qu’à proximité de Schefferville. La majorité parle innu dans la vie quotidienne, de même que français. Les communautés innues sont très différentes les unes des autres, tant par leur situation géographique et leur taille que par leur développement socio économique. Les principales activités économiques comprennent les commerces, les entreprises, les pourvoiries, ainsi que les activités liées à la chasse, à la pêche traditionnelle et à la pêche commerciale (rivières à saumon). Les Innus et le gouvernement du Québec n’épargnent aucun effort pour améliorer la situation socioé conomique des communautés. Plusieurs organismes, tels que l’Institut culturel et éducatif montagnais, le musée Shaputuan et le Musée amérindien de Mashteuiatsh, pour ne nommer que ceux-là, œuvrent à l’épanouissement et à la diffusion de la culture innue. De plus, toutes les communautés innues possèdent une station de radio communautaire reliée au réseau de la Société de communication Atikamekw-Montagnais (SOCAM). La négociation territoriale globale Depuis 1980, le Conseil tribal Mamuitun et l’Assemblée Mamu Pakatatau Mamit sont en négociation territoriale globale avec les gouvernements du Québec et du Canada en vue d’obtenir pour leur nation la reconnaissance de droits ancestraux et territoriaux ainsi que celle du droit à l’autonomie gouvernementale. Un pas important a été franchi en 2004 par la signature d’une entente de principe entre les deux gouvernements et les Innus de Mamuitun, entente à laquelle s’est jointe par la suite la communauté de Nutashkuan. Depuis, les discussions pour la conclusion d’un traité se poursuivent avec le Conseil tribal Mamuitun.

Source: http://www.autochtones.gouv.qc.ca/rel…

Hommage au conteur fantastique Meksa Abdelkader

Abdelkader Meksa arrive en octobre 1976 à Paris, où il rencontre Nathalie, une musicienne. Ils s’installent tous les deux à Épinay-sur-Seine, et auront deux enfants, un garçon né en 1979 prénommé Darius qui décède bébé, et une fille prénommée Floriane-Missiva née en 1980.

Abdelkader Meksa, est un conteur et chanteur, qui narre l’histoire de la Numidie en chansons. Il est l’auteur de célèbres chansons comme « Massinissa », « Loundja », « Tafsut », qui lui ont valu un succès notable dans les années 1980.

Il a joué un rôle prépondérant dans la dynamisation de la chanson berbère des années 1970, et ce dans la mouvance de renouvellement de la chanson moderne animée par IdirFerhatChenoudDjamel AllamLes AbranisInasliyenTagrawlaBrahim Izri, Nabet, etc.

Meksa Abdelkader enregistre son premier album, Loundja, légende de la très belle fille de l’ogresse ; puis Tafsut qui décrit la célébration d’antan de cette saison. En 1976, il s’envole pour la France et sort un autre album avec Assif (Rivière), Anzar (la pluie) et Andakwen a-wid issefrun (où sont les poètes ?) En 1979, Meksa Abdelkader revient avec un autre album intitulé Tafunast Igujilen (La vache des orphelins) Zelgum (Princesse célèbre par des amours impossibles), Arzez d-tzizwa (L’abeille et la guêpe). La même année, Meksa Abdelkader donne un concert à la salle Atlas (Alger) et atteint le sacre. En 1980, il enregistre un troisième album Amnekcem (le colonialiste). Il est toujours décidé de rester en France. « C’est pour me perfectionner d’avantage dans la musique ; chaque goutte de mon sang est note de musique », disait-il à Sans frontière le 18 décembre 1981. On se souvient du grand concert donné à la salle Sidi Fredj d’Alger le 31 juillet 1976, où il a participé aux côtés de Léo Ferré et de Gilbert Lerroux.

En 1988, Meksa Abdelkader sort sa dernière cassette Amghar azemni, (le vieux sage). Nacer Izza dit de lui dans Revue africaine no 1295 du 9 décembre 1988 :

« Meksa Abdelkader est mort en France, presque dans l’anonymat, un dimanche 30 octobre 1988, à l’âge de 34 ans, mais il sera enterré dans son village natal, Mira. »

En 1976, le quotidien El Moudjahid lui avait consacré un petit article dans lequel il relate la biographie de Meksa, l’enfant de Mira, et de son parolier Moh Cherbi de Tizi Hibel.

Dans toute cette région, les traditions séculaires sont toujours d’actualité et semblent même défier le modernisme. Lors de son dernier entretien avec Ali Ferragui, paru dans la revue La Semaine de l’émigration, il déclarait être satisfait du résultat de son travail : « ma grande satisfaction », disait-il, « c’est ma participation à cette reconstruction de notre riche patrimoine culturel. Je suis parmi les maçons de cette œuvre, et je vois les murs qui se constituent chaque jour. De plus, j’ai l’encouragement chaleureux de mon public. »

En janvier 1999, une association culturelle est née dans son village natal, Mira, qui porte le nom de l’enfant prodigue.

Cette biographie est l’œuvre de : Mohamed Chami.