Ali Amran à Rabat (Maroc)

« Ali Amran étant le prénom de son arrière-grand-père. S´il puise sa source dans sa Kabylie natale, Ali Amran distille un mélange d’influences locales et occidentales. Au chant et à la guitare acoustique, il aborde un style dépouillé, sans fioriture; ses compositions, quant à elles, empruntent leur rythmique à l’univers folk rock, avec des accents tantôt blues tantôt pop.

Ali Amran a aujourd’hui conquis un large public, de même que la reconnaissance de ses pairs, à l’instar d’Idir Abranis, ou encore Takfarinas qui inscrivent sa démarche artistique, comme un souffle nouveau, dans l’histoire de la chanson kabyle. » Wikipédia .

Saghru Band (en amazigh : Saɣru Band – ⵙⴰⵖⵔⵓ ⴱⴰⵏⴷ) est un groupe de musique, originaire de Mellab, un village berbère , dans la Province d’Errachidia (ancienne province de Ksar Es-souk ou Imteghren en berbère), dans le Sud-Est marocain. Le groupe s’est fait connaître en 2006, grâce à ses rythmes envoûtants, à ses paroles engagées. Le texte mêle des thématiques à la fois sociales et politiques mais aussi intimistes. Le thème principal reste tout de même l’évocation de la condition Amazigh (Berbère). L’originalité du groupe Saghru Band réside dans le brassage instrumental et la maîtrise du texte composé en langue Amazighe : maniement d’images poétiques fulgurantes et sonorités envoûtantes.

Hommage à Nba de Saghru Band.

Malika Domrane en Suisse

lmend n 40 iseggassen n cna akked umennuɣ adelsan, tiddukla n Yeqvayliyen n Swis, i tikkelt tamezwarut ad d-tenced, Massa Malika DOMRANE, i tmeɣra n ccna ass n 8 yunyu 2019 ɣef 19t00 di tzeqqa n tɣiwant n Bavois (VD). Tansa n tzeqqa: Avrid n Gare, CH-1372 Bavois (VD). Pour la première fois en Suisse et pour ces 40 ans de chansons et de combat identitaire, l’Association des Kabyles de Suisse accueillera Malika Domrane pour un concert le 08 juin 2019 à 19h00 à la salle communale de Bavois. Adresse : Rue de la Gare, Bavois

Halte chez les berbères marocains.

Ahidous [Aḥidus], danse berbère marocaine.

L’ahidous (Aḥidus) est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères du Moyen Atlas et du haut-Atlas au tamazgha, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli, izlan) rythmés par le bendir.

L’ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d’expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l’occasion des moindres fêtes et même, l’été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages. Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc.

La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c’est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d’ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d’un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c’est surtout un ensemble de juxtaposition que l’ahidous présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des Amazighs. L’ahwach dansé par les Chleuhs de l’Atlas occidental est déjà fort différent.

Source Wikipédia.

Ahidus, groupe Assagm – Part 01 (Malâab 2017)

Ahidus, danse berbère marocaine – Part 02 (Mellâab 2017)

Merzouga Drums : Au-delà du désert

Hassan, chamelier de la région de Merzouga, est un bon musicien que j’ai rencontré sur ma route vers le désert. Autodidacte, il a appris le français, l’anglais, l’espagnol, tamachaght et l’arabe.

Merzouga Drums: Beyond the horizon

Iness Mezel, au-delà des frontières !

A la fois africaine (père kabyle, berbère d’Algérie) et européenne (mère franco-italienne), Iness nous révèle, grâce à la richesse de sa voix chargée d’émotions, les secrets d’une Afrique berbère, urbaine, aux fortes impressions afro jazz. Libérée de ses traditions, elle y incarne un état d’esprit et un style, résolument modernes et ouverts sur le monde. Après des études musicales classiques aux côtés de : Nicole Maison, pour le chant lyrique baroque – Sara Lazarus, pour l’improvisation jazz – Elik Tara pour le chant africain, et Tamia pour le chant contemporain, Iness Mezel oriente son travail de composition vers l’ouverture de l’espace harmonique (la gamme pentatonique étant souvent utilisée en musique traditionnelle berbère), opte pour une conception poly rythmique des arrangements, et engage la musique berbère vers des horizons inédits. Le 5 septembre 1998 fut un véritable triomphe pour INESS MEZEL : la remise des trophées « Koras All Africa Music Awards » (Présidents du jury 1998 : Angélique KIDJO et Ray LEMA), retransmise à la télévision, en direct de Johannesburg et regardée par plus de 350 millions de téléspectateurs, la consacre comme: – Meilleure Chanteuse d’Afrique – Meilleure Artiste d’Afrique du Nord

Source : http://www.africultures.com/php/?nav=...

Malika Domrane : émouvant acewwiq pour Lounes Matoub.

Toute petite déjà, Malika Domrane refusait l’ordre familial établi. Dans la rue elle tenait tête aux garçons de son âge. A L’école, puis au lycée, elle était provocatrice, la première fille à mettre un pantalon, ce qui était exceptionnel durant les premières années post-indépendance. C’était déjà son côté féministe. Pendant les cours d’arabes où elle ne se reconnaissait pas, elle écrivait selon une de ses anciennes camarades, des paroles pour la chorale du lycée, et des poèmes dont « Je ne veux pas de l’arabe ». C’était déjà son côté militante berbériste. Si la célébrité de la chorale du lycée Fadhma N’soumeur de Tizi Ouzou avait dépassé les frontières de la Kabylie, c’était en partie grâce à elle. A quinze ans alors qu’elle faisait encore partie de ladite chorale, Malika Domrane composa elle-même son premier titre: « Tirga n’temzi » (rêve d’adolescente). Avec ce texte, elle se positionna résolument dans le camp de celles qui se battaient pour l’émancipation de la femme. En même tant, en refusant de remettre le burnous blanc kabyle, au défunt président Boumediene lors de sa visite à Tizi Ouzou, Malika Domrane se positionna d’une manière spectaculaire, dans le camp de ceux qui se battaient pour la dignité du peuple kabyle. Elle refusait de faire ce geste, qu’elle considérait comme un acte de soumission de la Kabylie au pouvoir central d’Alger, qui jusque là faisait l’omerta sur l’histoire millénaire de l’Algérie

Source : http://www.music-berbere.com/artiste-malika-domrane-ia-56.html#ixzz69F9dlsXp