Cheikh Sidi Bémol en spectacle à Montréal

Oui… Sidi Bemol… tout simplement, mettant de côté le titre honorifique de « Cheikh ». Toujours humble et charismatique, Sidi Bemol, qui a maintenant des cheveux gris, n’a pas perdu son ironie corrosive, son esprit bouillonnant, ni son oeil pétillant, mais il a choisi d’intituler son nouvel album Âfya, qui en algérien signifie sérénité, paix, élévation, chaleur, lumière …
« Paix est mon idéologie ; Claires sont mes intentions… » (Âfya 1)

Sidi Bemol a toujours eu cette particularité de savoir naviguer entre tradition et contemporanéité, c’est ce qui fait sa richesse, c’est ce qui enchante son public fidèle.

Musique d’aujourd’hui, forcément de par ses nouvelles compositions (Essala, Nekkni …), Sidi Bemol ne cessant de créer, d’écrire, de composer, d’observer le monde qui l’entoure. Mais aussi de par le choix des musiciens qui l’accompagnent, une jeune génération montante : Damien Fleau, Clement Janinet, Benoit Medrykowski, Maxime Fleau et Jean Rollet-Gérard, ayant quelques points en commun : être sorti de l’Ecole Didier Lockwood, être frère, ami, voguer sur plusieurs genres musicaux (jazz, world, électro, rock, musiques de films…) et être doté de ce talent et cette fougue qu’ils mettent au service de la musique de Sidi Bemol depuis deux ans.

Source : http://www.sidibemol.com/biographie_sidi_bemol/

Si Moh en spectacle à Montréal

le chanteur-poète de Tizi-Ouzou né le 13 mai 1959 porte les nouveaux courants d’une musique algérienne dont l’antique métissage permet les interprétations les plus novatrices qui n’altèrent en rien les racines multiples du registre kabyle fondateur. La musique arabe, dont l’histoire traverse les siècles depuis les splendeurs de la Syrie et de la Perse anciennes, s’est nourrie d’influences profuses, sachant que le royaume Al-Andalus où se côtoyaient Arabes, juifs ou chrétiens wisigoths est demeuré le symbole de cette ouverture intellectuelle, qui fut réduite au néant en 1492 par les rois catholiques.

Quand soliste et chœur dialoguent…

Source : http://www.music-berbere.com/artiste-si-moh-ia-4.html#ixzz69F3ix6CT

Matoub Lounès : poésie inédite

Matoub est un chanteur algérien réputé tant pour ses compositions que pour son engagement politique en faveur des Berbères et du développement de la laïcité dans son pays. Il paiera ses prises de position de sa vie en 1998.

Né en pleine guerre d’Algérie en 1956, Lounès Matoub est exposé dès le plus jeune âge aux tourments politiques. Enfant rebelle, dissipé à l’école, le jeune Kabyle n’en est pas moins rapidement attiré par la musique. À 9 ans, il se fabrique sa propre guitare, et compose alors ses premiers morceaux. Mais les déchirements de son pays et la stigmatisation du peuple kabyle vont surtout éveiller sa conscience politique. À 12 ans, il refuse l’arabisation du système éducatif, et quitte le circuit scolaire traditionnel. Il rejoint la France en 1978 en quête d’un travail. C’est dans les cafés kabyles parisiens qu’il débute modestement son parcours musical, jusqu’à se faire remarquer par un des grands chanteurs berbères : Idir. Ce dernier lui donne l’opportunité d’enregistrer son premier album, « Ay Izem » (1978), qui rencontre un succès étonnant.

https://www.linternaute.fr/musique/biographie/1777714-matoub-lounes-biographie-courte-dates-citations/

Zedek Mouloud à Ottawa (Canada)

Mouloud Zedek, sur le berceau duquel les muses de la poésie et de la musique se sont penchées le jour de sa naissance, s’est lancé dans la chanson vers les années 80. Chanteur-compositeur-interprète, il a percé sur la scène artistique en séduisant dès son premier album son public en redonnant ses lettres de noblesse à la chanson kabyle, trop longtemps confinée dans le folklore.

Son style de musique et ses chansons à texte particulièrement confirment sa singularité de tailleur de mots, en passant le réel, les maux et les bonheurs de tous les jours, au travers de son regard poétique.

Taqbaylit ou la dépersonnalisation de la Kabylie

Chanteur engagé, il a aussitôt annoncé la couleur de son combat pour la liberté, la laïcité, les valeurs humaines. Étant l’un des meilleurs chanteurs kabyles sur la scène artistique actuelle, il se distingue par la richesse de ses textes et de son vocabulaire recherché. Il remet au goût du jour des mots et des expressions qui ont quasi disparu dans l’usage de la langue kabyle, l’influence de la langue arabe et du français aidant. Ce qui fait de lui une référence incontournable en matière de langue amazighe : plus de 20 mémoires ont été consacrés à ses œuvres par des étudiants en tamazight et en français. A 58 ans, dont 38 ans de carrière, il est en train de passer de chanteur populaire engagé à valeur certifiée.

D abid kan

Tout comme ses idoles Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Taleb Rabah et Hnifa, ses aînés, il puise son inspiration dans tout ce qui touche la société, l’école, l’éducation, l’amitié, la solidarité, la nostalgie, des parfums subtils des premières amours avec ses chagrins et ses moments de joie, de la sueur des stoïques paysans kabyles et tant d’autres thèmes, mais surtout de la question identitaire, son cheval de bataille durant trente-huit ans de carrière artistique. Perfectionniste dans l’âme, il soigne particulièrement ses textes en insufflant une bonne dose de magie à son vocabulaire riche, ce qui lui vaut le surnom d’«Ahadad b’awal », le ciseleur de mots. Dans la pure lignée d’Aït Menguellat, Matoub, Idir, des artistes qu’il admire et respecte profondément. https://zedekmouloud.com/biographie/

A tinna hemleɣ

Geneviève Jodoin (Montréal)

« Now, I’ve heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don’t really care for music, do you?
It goes like this, the fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing hallelujahHallelujah
Hallelujah
Hallelujah
HallelujahYour faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew ya
She tied you to a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah « 

Ait Menguellet à l’Olympia de Montréal.

Chante Lounis, chante !

Lounis Aït Menguellet est l’un des artistes les plus populaires de la chanson kabyle. Depuis 1967, date de sa première émission de radio à Alger où il interprète « Ma Trud » à l’invitation de Cherif Kheddam, Aït Menguellet livre ses réflexions sur l’amour, la tolérance ou la fraternité. Dans ses poèmes empreints de sagesse, la lucidité côtoie l’extase, et le désespoir la passion de vivre. Son œuvre virtuose se caractérise par des innovations poétiques et excelle dans l’art de la métaphore.

                                                                                                                             https://www.imarabe.org/fr

Nacira Abrous : Awal, sin d cwit

S yixf-iw ar « ttxil n wudem-im » ara s-semmiγ i weẓru agi ha ! Anef i yiyennaten agi-ikerrucen agi- imuhucen agi ad ttarun tizlatin, ad zenzunen fell-aγ ad ceṭṭḥen s tbuqalin. Iih niqal amek ihi, akken ma temmuted ulayγer ttazzaleγ ar uẓekka-m sbeh meddi tura di leεyud anef kan xdiγ si zik. Assa azekka, ma ttwakebleγ meqqar atan ad d-zureγ nebla amejjed, nebla tamagert n lesfenj d weksum ger tmedlin. Ipi tutfasu ad kem-serγen d aserγi ; tamdelt ulac Fafa tecca kem ula i d-yeqqimen i wakal, akka i tennid ass agi deg wass nni ! Imi tura tefkid iyi-ul im, i tasa-m ayen a tinnat, i teǧǧeḍ-tt kan γerm! Acu ara m-d-yeqqimen i kemm anef kan ad tarew asemmid am deg yezlan ? Ipi ula anda i tt-rriγ. Ih dadda-m lejyub ccuren, am wakka macci d idrimen macci : d amafus, d itikiyen, d iblaεlacen digirruten d idlisen daγen neγ d ijeγlalen. Ula d ibeḥnaq d thucay ur ttqaddan ara ad cerweγ kra ineggin seg wul- im a tageswaht, a tabudalit a tuzyint. Wanag izri-w yekkaw, tesskew-it tmerjiwt d dexxan n leqhawi. Cah akken kan ad id-tinid : » hemmleγ-k a ssalupri ». Zemmem qemmem a Xali.

« (…) Née en 1970 à Taguemount Azouz, Nacira Abrous s’investit beaucoup dans la recherche sur la sociolinguistique, l’aménagement et la didactique de la langue amazighe. Elle écrit de la poésie, des nouvelles et des essais en kabyle et en français, publiés sur la toile ; tout comme elle produit des articles académiques dans le domaine berbère. Nacira Abrous vit à Aix-en-Provence, travaille au CNRS
et intervient souvent dans différentes rencontres pour donner son avis sur l’évolution de la culture kabyle. Né en 1955, à Taourit Mimoun, Makhlouf Boughareb est passionné de peinture, de musique et d’écritures. Bon traducteur, il a reçu le prix Mouloud Mammeri de poésie, décerné par la fédération des associations amazighes à l’université de Tizi Ouzou. Makhlouf Boughareb est l’auteur, en français et en kabyle, de nombreux textes. Il a publié, à Paris, chez Edilivre, « L’Enfer un peu », en 2012. Née en 1972 dans le village de At Ouanèche, Sonia Lounis se consacre à la langue kabyle après des études scientifiques. Titulaire d’un magistère, elle prépare une thèse en linguistique kabyle à l’Ecole pratique des hautes études de Paris. Elle publie en 2012, un conte bilingue kabyle-français, « La Petite grenouille », sur le site lulu.com. Elle est présidente de l’association Baz’Art poétique, créée, en 2010, sur une initiative du poète Kader Rabia. (…) », c’est dans la nouvelle version de Histoire de la Kabylie…

https://www.facebook.com/HistoireDeKabylie/posts/767314329973098/