Ijenniwen n tmest ou le génocide kabyle

Cqarrweɣ iman iw… ad aruɣ asefru yesεa 1000 d afyir. Deg usefru-ya, uɣaleɣ-d ɣer wayen yeḍran deg unevdu n 2021, deg aggur n ɣuct, asmi tamurt n Lezzayer tesserɣ εinani, mmet, ccah! “sdat n Rebbi” d Ivaḍniyen tamurt n Iqvayliyen. Ayen? Acimi? Ayeɣer? ɣef wacu? i taluft n At Yiraten ? Deg usefru-ya yella-d wawal ɣef tmest, rrexṣ n kra n – zaεma – imusnawen, inaẓuren, at ddin, at « nnif akked lḥerma », Tadamsa, amḍiq n tmeṭṭut, taɣdemt, Iqvayliyen n tnaṣfa n yiḍ,.. Djebbar, Chengriha et Djebbar…

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Je me suis lancé un défi… d’écrire un poème de 1000 vers (100 dizains) Dans ce poème, je reviens sur le drame que la Kabylie avait vécu l’été 2021, au mois d’août, le jour où la mafia à la tête de l’Algérie criminelle a décidé de brûler la Kabylie. Et l’affaire des At Yiraten et le crime orchestré par les Services secrets algériens ? J’y reviens également sur la lâcheté de ces pseudos intellectuels, l’opportunisme des artistes, la soumission de « ces gens-là » qui glorifient Dieu en fermant les yeux sur la justice, l’hypocrisie des Algériens qui nous regardent comme des citoyens de seconde degrés. Économie, la place de la femme dans cette société de soumis et de lâches, la justice au service du crime, les Kabyles (que je nomme) de minuit… Djebbar, Chengriha et Djebbar…

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Vidéos filmées au mois d’août, été 2014.

#Ijenniwen_n_tmest

La Nouvelle Algérie et la prostitution de la Justice.

La Nouvelle Algérie et la prostitution de la Justice.

NOUS SOMMES EN GUERRE et la dictature algérienne s’installe dans le silence absolu avec la complicité des superpuissances internationales.

Nous sommes victimes de la névrose et/ou de la folie des autres; victimes d’une folie qui – malgré tout – s’adresse à nous. Ce n’est que le début d’une avalanche de fantômes de l’injustice qui s’abat sur la Kabylie en particulier et l’Algérie en général : « une lame de fond venue du plus profond de l’océan humain et dont la souffrances individuelle n’est que l’écume… »

« Les déchets et les inutiles ! aurait écrit Jack London dans « Le Peuple de l’abîme ». Le misérable, celui que l’on méprise ou bien que l’on oublie, s’en vient mourir dans cet abattoir social [que l’on a baptisé « La Louvelle Algérie »], résultat de la prostitution. Prostitution de l’homme, de la femme, de l’enfant, de la chair et du sang, de l’intelligence, de l’esprit – prostitution du travail. Si c’est là tout ce que la civilisation peut offrir à l’homme, alors cent fois l’état sauvage, la nudité et la brousse, cent fois la tanière et la caverne, plutôt que cet écrasement par la machine, et par l’Abîme. »

Elle se prostitue quotidiennement pour honorer la vertu dépravée de ceux et celles qui l’ont rabaissée…Elle n’a plus de dignité maintenant que le mal dévore ses entrailles dans ce corps annihilé par l’avarice et la cupidité, la corruption et l’avidité ; elle n’a plus de visage depuis que les charognards ont déchiqueté le dernier lambeau de cette chair en jachère que l’islamisme sous l’égide du parti unique & inique a rendu infertile ; elle n’a qu’un nom : l’esquisse de la pauvreté de l’esprit, une ébauche devant laquelle les lettres se désolent d’avoir accompagné le crime. Quel crime ? Les mots n’ont plus le goût de suivre et survivre à la folie des coureurs de biftons.

Depuis des années, nous n’avons rien remarqué de son handicap : elle claudiquait pour avancer en reculant dans le tumulte des temps en s’appuyant sur le despotisme et l’autocratie des débris humains, ces épaves rejetées par l’océan de l’humanité, ces détritus régurgités par l’Histoire … Au fil du temps, le Chant de l’invisible vocifère la mélopée des sauterelles venues pour dévorer les richesses. Nos richesses … celle de la jeunesse et les voix/voies du changement… Aujourd’hui, sur la falaise des temps morbides, elle se prostitue en déshabillant ceux et celles qui n’ont même pas de haillons pour couvrir la misère de l’esprit, ceux et celles qui ont choisi l’honneur et la dignité comme dernier bastion de la force morale ; … après avoir déshabillé l’honneur et la vertu, elle s’est mise à emprisonner les pigeons qui refusent le coassement des corbeaux et ceux et celles qui dénoncent le règne des Vautours fauves, ces [grands] rapaces nécrophages.

« Faire la pute », parait il, est le synonyme de s’abaisser pour arriver à ses fins. Combien y a-t-il de personnages dans les maisons closes de cette « Nouvelle Algérie » qui font la pute ? Une poignée, une génération ou une flotte d’incapables qui appartiennent à cette nouvelle classe d’incompétents que l’on nomme « l’inaptocratie » ? L’argent sale peut-il acheté tout, même la vertu, la conscience, l’honneur et la dignité ?

Mon grand-père maternel disait : « Asmi ara ɣiben at n tismin, ad aɣ-kkaten widen nekkat. »

« La nouvelle Algérie » a donné naissance à ce troupeau de nouvelles prostituées richement ornées de médailles de la honte et de déshonneur : un Président-épouvantail installé – comme une vulgaire chose – à la tête d’un « Bouffon-bernement » [Gouvernement] avec 92% d’abstention ; un général qui ne connait de la guerre que les pets de son cul béant, l’odeur de ses urines qui mouillent sa carcasse de lâche et d’illettré ; un autre vassal, le Néron kabyle qui a brûlé toute une région pour regagner ses galons ; une Presse de lèches bottes qui nous chante l’éloge de ce guignol de président qui se prend pour le prophète des temps maudits ! … Les pseudos intellectuels, les artistes des cabarets, les religieux enfants et suppôts de Satan… Se suivent les magistrats et les bouffons du roi, avec leurs lois scélérates qui condamnent tout esprit de liberté, toute beauté qui appelle au changement. Les magistrats de la « Nouvelle Algérie » sont devenus – par excellence – les putes de luxe au service des impotents et ventripotents qui appellent au meurtre de la Jeunesse, l’emprisonnement de la Liberté, le bâillonnement de la Presse libre… Reste à savoir, devrait-elle poursuivre tout esprit libre, jusqu’au fin fond du désert, et abattre toute nouvelle idée qui lutte pour le changement ?

Elle s’est transformée en machine de distribution de condamnation. Des années gâchées dans les geôles des criminels pour la simple raison d’imposer sa laideur et faire taire toute conscience qui les dénonce. Elle ne lésine pas sur les années :

– Perpétuité pour un homme politique qui dénonce leurs crimes contre l’humanité ;

– Perpétuité pour un journaliste qui dévoile leurs dossiers et magouilles ;

– 20 ans pour un autre opposant, 15 ans pour un simple militant ;

– 10 ans pour un caricaturiste ;

– 02 ans pour un citoyen qui a choisi autre chose que leur « islam » ;

– Noyade pour un réfugié ?

– …

« La Nouvelle Algérie » vaniteuse, condescendante et criminelle ne cesse de souiller la terre kabyle avec ces voyous de gendarmes qui ont déjà tué et blessé des centaines et des milliers de citoyens. Mais notre Mémoire est oublieuse car l’argent a acheté le silence même des familles concernées par les assassinats. Aujourd’hui, ces mêmes assassins s’imposent par la terreur, le mépris et l’arrogance.

Personne ne croyait à ce qu’Hitler a écrit dans « Mein Kampf », et pourtant Auschwitz et Sobibor n’ont jamais oublié les gémissements des innocents, les exhortations des enfants dans les fours crématoires, les cris stridents de ces corps condamnés à inhaler du zyclon B… Nous avons tous pris à la légère le projet « Zéro Kabyle » qui visait à éliminer la Kabylie sur tous les plans : Symboliquement, culturellement, socialement, géographique et même sportivement. Ne devrons-nous pas penser à la nuit de Cristal, ce programme contre les Juifs du 3ème Reich ?

Nous l’avons vu : ils sont passés de 6 mois de prison à la perpétuité. Et ce n’est qu’un début. Si la Kabylie ne s’organise, ne se mobilise pas sur tous les fronts, notamment à l’étranger, ça sera la fin de cette Kabylie que l’on glorifie même dans les champs et les chants.

« Je plaide pour la réinvention de la raison, de la tolérance et de la logique pour stopper le naufrage de la société. » Tahar Djaout.

(…) à suivre

Le génocide kabyle et la lâcheté du monde !

Le génocide kabyle et la lâcheté du monde !

Peuples de la soumission

Devrons-nous être « Juifs » pour oser nommer le génocide kabyle ?

Devrons-nous sacrifier la moitié du peuple kabyle

Et fermer les yeux sur le crime de l’État algérien ?

Devrons-nous rester éternellement sous le joug de la lâcheté !

Ils sont des dizaines de rêveurs,

À pousser la barque trouée du temps

Dans les sillons de l’amertume et du châtiment.

Ils sont des centaines de bras ligotés

À étreindre l’espoir étranglé

Dans les geôles des vieux scélérats

Que l’Algérie ne cesse de vomir.

Ils sont des centaines d’innocents

À payer leur courage et amour de la liberté

Par la prison sans condamnation

L’incarcération sans crime attribué…

Ils sont des centaines d’INNOCENTS !

Dans l’ombre

Ils sont les pyromanes, les égorgeurs et les sbires

Qui rêvent de galons et de reconnaissance de leurs maitres écorcheurs.

Ils sont les terroristes légitimés par la loi

Glorifiés par la foi des vassaux

Et l’abrutissement de ces généraux

Ces bulldogs qui ne connaissent de la guerre

Que le bruit de l’argent et les couteaux qui s’aiguisent.

Ils sont derrière l’élection des « présidents-épouvantails »

Eux qui ruinent la terre

Volent et violent le ciel de la Kabylie

Brûlent le printemps avec ses fleurs

Versent le sang pour égayer les Loups !

ILS SONT LES TERRORISTE !

Derrière les murs…

Ils sont les innocents pris en otage

Pour que les Kabyles s’agenouillent

Devant la barbarie et l’injustice

Pour que la Kabylie s’efface à jamais…

Entre le crépuscule et l’aurore

La nuit de cristal

Nommée « opération zéro Kabyle »

Ils sont les innocents kidnappés

Par les vautours et les charognards

Protégés par les complices et les ennemis de la vie

Ils sont des centaines à mourir à petit feu

Dans les geôles de l’Algérie courbée

Appauvrie par la cupidité des misérables

Apostasiée par les juges et les magistrats de la soumission…

Ils sont des centaines à flétrir sous le poids de l’injustice

Sous le fardeau de la peur

Sous le silence amer des autres peuples…

Combien de jeunes

Injustement incarcérés par les juges de la perdition

Les valets de l’oppresseur qui obéissent à l’infamie ?

Combien d’innocents

Qui souffrent en silence de faim, de peur et de douleur ?

Combien de jeunes

Tabassés et violés par la Loi et la Foi

Subissent la pression morale, la terreur et la folie

Dans les prisons qui regorgent de la honte et du mépris

Un, deux, … d’entre eux se sont perdus

Dans le brouillard qui étouffe les étoiles.

Ce jeune a été violé

L’autre a été torturé comme jamais

« On n’aurait cru qu’on pouvait martyriser un être vivant. »

« Lui, ne pouvant pas supporter la pression,

Son esprit a quitté la carcasse de son corps meurtri

Pour errer avec les âmes qui peuplent la voute céleste

Celles qui voudraient fuir la répression et l’injustice des gueux »

« Combien le visage de fascisme est épouvantable !

Ils conduisent leurs plans avec une précision diabolique

Sans le moindre remord. »

Sans aucun état d’âme !

Ils sont des centaines à noyer leur désespoir

Sous le silence des médias et des chiens de garde « nationaux »

Sous le silence des médias et des hyènes internationaux

Achetés, soudoyés, bâillonnés avec les liasses de billets

Des sommes d’argent pleines de sang

Le sang des innocents

Que leurs maitres sacrifient sur l’autel de la cupidité

Les chantages et les impulsions politiques

Où même les religieux

Ces chiens de garde de la Morale et de la Vertu

Ne sont que des bouches cousues

Et des culs bien exposés

Regardez-les bien

Macron, Biden

MBS, Poutine …

De la Chine au Royaume-Uni

Des Banquiers et financiers…

Complices du complot contre les peuple de liberté

Par leur silence aphasiques

Par leur lâcheté et veulerie

Par leur indifférence

Par leur MEPRIS !

Devrons-nous être « Juifs » pour oser nommer le génocide kabyle ?

Devrons-nous sacrifier la moitié du peuple kabyle

Et fermer les yeux sur le crime de l’État algérien ?

Devrons-nous rester éternellement sous le joug de l’indifférence !

Peuples du monde entier

« Dénoncez donc cette ignominie »

Vous qui êtes manipulés par les médias

Vous qui êtes avilis par la lâcheté de vos gouvernements

Complices des crimes contre l’Humanité

Victor Jara (*) est toujours vivant :

« Pour eux, le sang ressemble à des médailles.

Massacrer est un acte d’héroïsme.

Oh, mon Dieu,

Est-ce donc cela le monde que tu as créé ?

Est-ce donc cela le fruit de Tes sept jours d’émerveillement et de travail ? Sur ces quatre murs, il n’y a plus qu’un nombre

Un nombre qui n’avance pas,

Et finira lentement par désirer la mort. »

(*) Victor Jara Assassiné par la milice de Pinochet (soutenue par les criminels Américains), le 11 septembre 1973.

« Tiziri », taftilt gar yimeṭṭi d tebɣest.

Aniwa ara yamnen Xalil Ğibran mi d-yenna : « Deg wul n tegrest i tekmen tefsut s yijeğğigen. » « Tiziri », nettat, tbubb ɣef uεrur-is amwan (lexrif) ideg tewwet lkimya ; lexrif iger-d asurif, yessekna tuyat-is akken ad yerfed ineẓman n tegrest imi, xas d iḥemmalen, xas d llyali tiberkanin, xas d taswiεt ideg tekmummes tudert… tagrest tettheyyi usu s yijeğğigen n tefsut akken anebdu ad yesteεfu, ad yesgunfu, imi d netta i yettcehhiden s tadla taneggarut deg yigran ideg kkren yirden. « Tiziri », xas d tingas i tt-yezzuznen di tadist n yemma-s, tefka amḍiq i ṛebεa (ukuẓ) n tsemhay (les 4 saisons) imi teẓra tasmuḍi tettlal-d ticki ulac lḥammu, lkerh anda ulac leḥmala… D talalit ara yilin d lfal.

Teggul tafrara ad tesbedd akud imi iḍ yebɣa « Tiziri » ad teqqim d takna i tillas timḍellas ideg i tt-yettel. Akud imcennef yebɣa kan tikli, yebɣa tazzla; yenwa ɣer taggara, ad ifak ad iεeddi… akken kan ad yeddu d tuzzya n tessirt ideg tettruḥ tudert d safel ; d asfel n kra ur yebɣin addud di trewla n zzman, d iḍuman yejmaεay ufwad ideg ɣzan tasraft i ndama. Acu kan tafrara tettnasab iziren n tafat : d nutni i yettsellimen fell-as akken ad d-tsukk afus-is ɣef kra yellan d tudert… ɣef waya i tebɣa ad d-tessenser « Tiziri » si tuccar n tugdi, si snasel n ddel yebɣa yiḍ i kra yellan d tafat ; d tafrara i irefden « Tiziri » akken ad as-texdem amḍiq gar wayen ur ssawaḍent ara tuccar n kra yellan d ddɣel…

« Tiziri » tlul-d i tafat, i taḍṣa, i uwanes ; tlul-d akken ad teğğuğğeg, ad tennarni, ad tezhu, ad temɣi deg wallen n widen i yessnen d acu i d leḥmala, d acu i d tayri ; « Tiziri » tlul-d akken ad aɣ-d-tini ifuk zzman n kennu, zzman n tiden i teddun kan d aḍref di tudert-nsent…

« Tiziri » tewweḍ d tameṭṭut uqbel ad tissin d acu i wumi qqaren tudert : tebda-d amennuɣ anda akken sgunfuyen yimɣan di « laman d ṭṭman », anda akken yal tudert tessaram cwiṭ n talwit… Di tadist n tyemmat ; syinna i d-tebda amennuɣ imi s yijenwiyen qeṭṭiεen i muggren udem n talwit i d-tewwi i ddunit, tinna akken i ikesben tigzi ur yettaf umusnaw deg yidlisen yeqqar…

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« Tiziri » d tinna ɣef undint lemkaḥel imi d-tlul i d tameṭṭut i d-yewwin yid-s izen n tlelli, afud di tikli-s ; tεezzem-d ad tesseɣres ayen yettcuddun ɣer rrebg n tiktiwin yebɣan tinegnit i useklu yessudunen tafat deg tnerni-s . « Tiziri » d temeṭṭut i wumi i d-ssan taḥṣirt yisennanen, degren-tt ad tesserwet annar n lqern s tqejjirin yegrurzen, akken ccbaḥa-ines ad truḥ d asfel ɣef teblaḍt n nnif d tiεuggent s i bedden yirgazen n tmetti taqbaylit. « Tiziri » d tinna i wumi bɣan ad gezmen afriwen imi tebɣa abeḥri n tmeddit i tfekka-s yessudunen talwit, imi nettat, tebɣa tagelda-s gar yitran yettwanasen uḍan, anda akken tafat tessa am udfel ɣef ssqef n ddunit. « Tiziri », d tamacahut n tinna yebɣan kan ad tidir akken imeqqi lwerd deg tebḥirt xas tguni-tt tqabact, akken tessusiy tzizwit ul n tjeğğigt, ad tserreḥ i tfenda (laεṭer-is) ad teddu d tselbi n tefsut akken tizizwa ad t-agment seg-sen… « Tiziri », d asefru i d-yesmektayen i tmetti n yirgazen dderz i izedɣen leεwayed yeččuren d tiyersiwin, timetti yesbedden akud imi qqimen kan di zzman asmi ttamnen belli d ayaẓiḍ i d-yeskarayen iṭij. « Tiziri » tezzi aεrur i ugraw yezḍan d tiyersiwen, anda akken irgazen iεaben deg wallaɣ snulfan-d Rebbi i ten-yecban akken ad t-gren di lqefṣ n tugdi-nsen, ad tuɣal d takna-nsen, d taqeddact, d taklit… « Tiziri » d taftilt ur nxetti xas yeqwa fell-as wawal n nnif, imi nettat di laεli i d-tettagem timest swayes i tessaɣay tiftilin n wul-is.

« Tiziri» am yal taqcit taqbaylit : tlul-d ɣef ujenwi qeṭṭiεen, winna akken yeḥfan s lehdur n medden, winna akken yehban imi ttazun yes-s yal iferriw ara yewten i waffug. « Tiziri » tlul-d ɣef ujenwi n tinzert n lmal agugam i imesden ɣef teblaḍt n tugdi n yal yiwen yeqqaren « Ad aɣ-yeğğ Ṛebbi am medden : ur d-nettekk sennig-sen, ur d-nettekk seddaw-nsen ». Yal yiwen ad yili d ulac di tmetti n widen yesεan allen ɣer tmecṭaḥ : ɣer wayen telsa teqcict, ma wezzil neɣ ɣezzif, ma tserraḥ i uceččuy-is neɣ texdem-as aqerdun, ma εlay ṣṣut-is neɣ slemden-as tuṣra… Tuṣra… ? Tuṣra neɣ ddel ? « Tiziri » d tamsirt n tebɣest imi tabɣest mačči d tugdi i as-ulac deg-s; tabɣest d tinna yebɣan ad teddu ɣer sdat xas ma tugdi tjebbed s imurar ɣer deffir.

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D acu n ddnub i tewwi tafat mi yebɣa umdan ad tt-iger di lekfen n ujelbab ara yeṣren laεyub-is ? Kra qqaren d ddin, kra d leεwayed, kra d nnif… I « Tiziri », acu i tenna ? Acu i tebɣa ? acu i d-tmenna ? Teslam i tsusmi i teẓẓam deg tfekka-s almi yeğğuğeg yidmim ɣef yiẓri-s, winna akken tesseswem s waman i d-tukrem i tagut taberkant, tinna akken i d-yurwen rrebrab yenɣan acḥal d tilemẓit yugin ddel, tinna iɣunzan taẓayt n tmetti i iteddun timendeffirt ? I « Tiziri », yella win i tt-yeccawren ma tebɣa taksumt-is ad as-yeslufu waḍu, ad teddu d tislit i tselbi ? D acu ara as-id-yexdem Rebbi i d-snulfan yimdanen nettat yettidiren ɣef yinzizen n tugdi-nsen i yetturaren tizlit n leɣder, asefru n lmut di tmeqbert anda εelqent temrarin iεecqen timegraḍ, abeεda tiden n tlawin. I « Tiziri yessaramen tudert, yal asuref tegguni-t lmut ? Ula di tirga-ines, mi d-fεefεen yiεudiwen, tettwali fell-asen at laxert s yigelzyam yeqqazen iẓekwan… Acu n tebɣest i kem-yettawin ɣer sdat a « Tiziri » kemm i wumi qqazen iẓekwan ula deg wallaɣ-inem i d-yettarwen tirga ?

« Tiziri » d tinna i wumi bɣan ad kksen taqendurt n Llebayel, teqqel d taberranit di tmurt anda Aεrab yerra d ayla-s ayen yuker – s yidim – baba-s akked jeddi-s ; « Tiziri » d tinna i wumi bɣan ad as-ssersen ajellab n ddel, lḥijab ur yetteṣren ula d aferfur n tinna i tt-id-yurwen d aḥḍiḍ. Mačči d ddin i tugi, mačči d tuffɣa n leεqel, d acu kan ulac win yessawḍen di tmusni-s akken ad as-yemmel amek ara teddu s tikli i bɣan wiyiḍ. I wiyiḍ, d acu i ten-id-yettdeggiren ɣer sdat : d liman dɣa d ṣṣaḥ ? ayɣer ihi qwant tedyanin ula d Rebbi yettsetḥi yis-sent ? D nnif d lḥerma ? D acu teswiḍ a nnif ma tettidir di ddel teqcict i wumi tgezmem awal, yura-d wul-is d wudem-is mi as-tekksem afriwen akken ur tettinig akin i yiman-is ? D tugdi ? ayɣer i tebɣam ihi yal yiwen ad yekcem deg yifri-nwen, ad teglum s « Tiziri » xas ma nettat tezmer i kra yellan d taẓayt, ula d adrar ma yeɣlid ad as-tεiwed lebni imi tumen s kra yellan deg-s d tameṭṭut , … Akken tezmer ad d-tefk tudert seg cwiṭ i tezmer ad tesbedd taddart. Yak d lfal ma yella yal yiwen yewwi nnṣib-is ? Ayɣer ihi i as-tugim taḍṣa, ayɣer i as-tebɣam tebrek, ddel, tasusmi… Mačči d tilawin i yesbeddayen ixammen, timettiyin…? Imezdaɣ n tudrin n Japon qqaren : « Di taddart ideg beddent temsal, ğğuğğugen ula d igersal, d tilawin i d-yerran fell-as azal. Tilawin iferḥen, xeddment tudrin ifazen »

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Acu n ddnub yewwi wul imi d-yemmuger adɣaɣ imesden, winna yetturaren s yiḥulfan, akken ad t-yerr gar yiɣuraf i wurar… almi tesreɣ taqcict iman-is ɣef teblaḍt n limin. « Tiziri » d tanubit yettamnen s leḥmala imi iles yettmeslay srid i wul, allaɣ ur yesεi ara tikwal amḍiq gar-asen. Xas yesεa ṣṣwab, d acu kan yettazem-it wul, yeqqar-as : « tigi d timsal n leḥmala, d tiden yeεnan ul d wallen. » Xas yeẓra wallaɣ belli yetturar winna i wumi i tga tagelda di ṣṣura-s, xas yettsuɣu s leğwareḥ akk n tfekka, acu kan kulci yeεẓeg di teqcict imi d tayri i iḥekkmen, d leḥmala i icaεlen tiftilin…. Almi …. « Di laman i d-yekka lxuf », i as-yenna Si Muḥend u Mḥend. Mi ara d-yenṭaq wul, mi ara yeggal s limin ur iḥennet, xas ma yehwa-yas ad d-yenṭaq lmektub, taqcict ma yugi-k wul-is, ur ak-d-ixeddem ccḍeḥ s yiḍebbalen, ur tt-ssedhayent tmucuha n lekdeb i tennumeḍ tettawiḍ-asent-id… imi s yiles-ik i tesserɣeḍ amrar swayes i k-id-ijebbed ɣur-s wul-nni yedduqqusen s yimeṭṭi i d-yettarew yixf-is. Akken i as-yenna Bertolt Brecht : « Mi ara yeqqreṣ umrar, nezmer ad as-nexdem tiyersi, acu kan amrar dayen yeqqreṣ. Sser n temsal iruḥ, ur d-yettuɣal imi dayen sellaw sser i t-yesdukklen ! »

« Tiziri » d tinna i yugin tafekka-s ad tili kan i wusu, i usuden n tcenfirin n urgaz yeffeɣ wul, winna ur yessinen ara ad yesseḥmu s wallen n tmeṭṭut i yessaɣayen tiftilin n usirem ; « Tiziri » tugi ad tuɣal d takna i tayeḍ, tameṭṭut-nni yettasmen s rrebeḥ n tiyiḍ, tinna yebɣan ad as-tεiwed abrid i wasif n rrbeḥ, tinna yeqqlen d ṭikkuk (ur εniɣ axxam ideg ssawleɣ), winna yessexraben leεcuc n yifrax-nniḍen ; « Tiziri, d taqcict yebɣan ad yeğğuğğeg wul-is ɣer tama n urgaz yesεan addud, ad tennerni, d ilemẓi yesεan tidet, ad tesber ɣef winna yesεan awal,… xas ma tura yeffeɣ sser akk ayen i d-yezzin tudert.

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« Tiziri » d adrar n lebɣi di tmurt anda widen iεaben bɣan ad tuɣal d tawdect, d adɣaɣ i tɣimit : ulac leqraya, imi d argaz kan i ikesben tamusni ; ulac tuffɣa imi amḍiq-is d takuzint, di lexla, di tebḥirt… Tafekka-s ttalasen akk medden deg-s, ama d gma-s, ama d baba-s, ula d argaz-nni d wi txeddem, mi yeɣfel Rebbi, ad yebɣu ad as-icemmer, ad as-iεiwed i lmektub-is. « Tiziri » tugi ad tuɣal d adebdar i winna yebɣan kan zzhu mebla ma yedla ɣef wayen yeğğuğğugen daxel n wul, tugi ad teldi tawwurt i kra win yettwalin tameṭṭut d taɣawsa ara yakseb s ṭṭmeε d uɣunzu ; « Tiziri » d tinna i d-yesmektayen i yal argaz yeffeɣ sser, ayen yellan gar yiḍarren-ines yiwen ur yettalas deg-s, ala nettat i yesεan tasarut-is. Ma yugi wul d wallaɣ, fiḥel ad d-tqerṣeḍ s lemdafeε, neɣ ad tcelxeḍ iḍarren… tinna mačči d leḥmala, mačči d tazmert, mačči d tirrugza. Winna d ddreε, d aḥwaṣ.. s tefransit « c’est un viol ! »

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« Tiziri » tessenday itran, seg tafat-nsen tekkes-d tawaract n taḍṣa tettawi deg wul-is : akken yebɣu lexdeε yekkat tiṣmirin, ilsawen gezzren s teɣzi, s tehri, akken yebɣu unezgum (leḥzen) yeẓẓad iɣuraf n nndama, imi tuccar n ccek nettunt deg urwiḥ… Akken yebɣu lebɣi yettɣullu-t zzher, ur yessawaḍ waḍu ad yessens taftilt tettawi tmeṭṭut deg ufwad-is imi teẓra d nettat i d-yurwen tilelli.

Ihi, Temeṭṭut di tmetti n wudayen (ixeddaεen) mačči d tinna kan ara ay εebbin, ad tbab ddel, ad tuɣal d tadist i dderya d tsuta ara d-yekkren, mačči d tinna ara yuɣalen d tacmat i kra n win ur yesεin ara leqder deg yiman-is. Tameṭṭut mačči d tinna ara iεelqen kan ɣer uṣurdi n urgaz-is, ad tessutur leεnaya i winna ara tt-yekkaten s ufus ayeffus, ad tesseččay s ufus azelmaḍ… Ifuk zzman n Ccix Muḥand i yeqqaren : « Teclax tseṭṭa ɣef wayen turew. » Tameṭṭut – ass-a d tin yeɣran, tessen, teḥrec, tefhem, teẓwer ; tameṭṭut n wass-a d tin yeẓran d acu i d ddunit, tezmer i yiman-is, i tudert-is, d tin ara iseknen iberdan ula i yirgazen ; tameṭṭut tettalas di tfekkas, mačči nwen ay irgazen, mačči n tmetti n lbaṭel,… ines, weḥd-s, ad as-texdem akken i as-yehwa, mačči akken i awen-yehwa kunwi a lqum i iteddun timendeffirt… Tameṭṭut am « Tiziri » ad tebrek ɣef tmest akken ad tidirem, imi deg-s amnar deg-s tawwurt, deg-s tilelli deg-s tudert.

S teɣzi n leεmer i yal yiwet i ileqqmen tilelli.

Hace Mess, ass n 26/08/2022

#Méditation_en_kabyle : Tigzi i irefden aswir

Tigzi i irefden aswir (la sagesse des oiseaux)

Tigzi : intélligence – Aswir : niveau

Init-as i ufrux i icennun ma yesla s unina n tmeddit, mi ara d-yessawal wul s tihawt n tinna i iccedha, init-as ma d isem-is i icennu ula d netta mi yessisin iziren n leḥmuregga n tmeddit ? Init-as ad awen-id-yini amek… Aɣyer tiṭ iwalan tesgugem iles, ayeɣer terra tablaḍt n tuzzma i wul yetteklen ɣef wallaɣ ad yegger iman-is ?

Init-as i ufrux ma yeẓra winna i as-yundin taqfet neɣ iɣil medden akk ttsiɣen tiftilin n tlelli… Acu i t-yewwin ɣer lḥeb deg uceqquf anda akken tewwet lkemya deg yigran ? Acu n tgerjumt yeffuden akken ad yessew di teqbat ɣer tama anda ttazzalen waman… Acu i t-yegren di ddiq netta i kesben yigenwan ?

Init-as ayɣer yebra i wallen anda akken i t-tettarju terṣaṣt d sslam s uɣunzu i d-tewwi di zzedwa-s, anda akken teẓẓel teqfet iberdiyen-is tettarju taεenqiqt n ufrux d asfel… Laqen yidammen akken ad tekker, ad terfed s lqedd-is. Ayɣer yefka taεenqiqt-is i lxiḍ netta yennumen yettekk tundar n tafat ?

I kečč i tɣunfa tigzi, tḍemεeḍ tazmart di tewser akked ccetwa yesgujlen tiqqad n yiḍarren, acu i k-yewwin ɣer win icennun ɣef tafat kečč yesbedden lqedd-ik s usennan n tismin, kečč yesεukkzen ɣef tɣanimt yehtutin, kečč yesqizziben i ṭṭmeε almi i imecceḥ uswir aluḍ… ? D acu i k-yewwin…

Fiḥel ma ssutreɣ amur n talwit i yigenwan ; ulayɣer ad neḍmeε cwiṭ n tiqqit deg usigna yekwan imi deg-k timest yesserɣayen iḥerqan n ufwad-ik yečča unajel. Fiḥel… Ur k-id-txeddem kra tefsut imi deg wallen-ik i mɣint tismin yessefsayen uzal ma ur tezmir tmest ad t-tessefsi… D tismin i yesseɣayen tiqecḍin n yiɣsan-ik, wamma tudert teffeɣ-ik asmi akken i trehneḍ tawant deg unnar ideg yesserwat llaẓ s yiɣyal yurez ṭṭmeε.

Tsendeḍ tudert-ik ɣer wuffal, tḍemεeḍ lberj ara yessudnen igenwan anda akken tselɣeḍ leḥyuḍ-ik s wambuxen i d-yurew wul-ik aberkan.

Deg yifri n wallaɣ-ik i tessağaweḍ di tismin akked nnḥas, am wakken tesnulfaḍ-d deg-k ajbad n lkir mi yekkat wul-ik s ufḍiṣ ɣef ẓẓebra n tudert. Mi k-qqlen wussan d irẓaganen, ad d-tessukkseḍ i tiẓedt, ad tefkeḍ nnuba i lεib ara yeṭṭfen miḥlal di ṭṭerḥa n wallaɣ-ik. Ma d tacmat, mi k-tɣunza ccbaḥa n ujeğğig, ad k-tuɣal d tamussni gar ccwami akked tfidi ur nḥellu…

Limer meqqar tekkreḍ i uhuddu i wayen tebniḍ s uxnac, imi i winna kan i tessaweḍ tmussni-k ifettin seddaw yiziren n yiṭij… Dinna ad d-nini “cenna”… Wamma, acu i k-yewwin ɣer lqedd n uṣefṣaf mi t-tebɣiḍ d tazdemt i tmest-ik ?

Méditation en kabyle sur la confiance en soi : Iɣisi n tafat

Méditation en kabyle sur la confiance en soi

Limer ad d-tenṭeq tafat, wissen d acu ara aɣ-id-tini, d acu i ixeddem ujenwi n yiḍ deg yirebbi-s. Tafat mi tt-tessebleɛ tizi, ṭṭlam imḥelles ad iherres deg-s. Mi iɛellem lefjar, tendeh tafrara, itran sgunfuyen deg yigenwan, ad aɣ-tt-id-yerr yiḍ d ifeẓ, ad aɣ-teḍfer ass kamel. Akka i ɣilent wallen yennumen tuzzma d wul yeggugmen, winna ur yettwalin ara tafat xas s wallen immedlen… Acu kan, akken yebɣu yexdem-as yiḍ, tafat d tafat, d nettat i d lemri ɣef wudem n ddunit. Ṭṭlam yettlal-d ticki i as-ulac-itt. Wamma ticki d-tegger afus-is, tessenεat-d udem-is, tizi ad tfeğğeğ, agama ad yekker… ula d tili tettsetḥi zdat yiziren-is.

Limer ad d-yenṭeq ṣṣber, allaɣ ad yeččeḥ ɣef wul, ifadden ad kerfen. D ṣṣber i yeğğan aburbu di tattalt n leḥrir, gar leɛtab d lqella n lğehd alarmi i d-yerẓa tiqcert, yeffeɣ-d taferṭeṭṭu, yettafeg deg yigenwan ad yessuden ccbaḥa. Limer ṣṣber dayen ad yeqḍeɛ layas, d acercur n yimeṭṭi ara uɣalent wallen mi ara d-tenfel teɛwint deg wallaɣ, ul ad yezzer sebɛa turdas deg urwiḥ imi yal tizi d tibrekt, yal tikli d aɣelluy, yal addud d kennu ; mi yesselqef ṣṣber dayen, ad yerr acmul n nnḥaṣ ɣef uqerru-s, yal tizi ad tessawal i ddɣel d lkerh, anezgum d leεtab… S ṣṣber i as-beddent tlawin ixxamen, s ṣṣber i ssulin asefreg gar lḥif i tetten tudert akked usirem ẓẓant deg tarwa-nsent.

Limer ad d-tenṭeq nndama, tili ad tḥaseb ul d wallaɣ i yeskecmen arwiḥ di temseḥṣal. Yal tardast ɣer zdat d icerriq ɣer deffir, yal tikti d tiyersi anda lexyuḍ uɣalen d tamrart i leεqel… Di nndama i εziz limer, i qqaren… Limer yezmer limer i kra, tili ad yeḥbes tassirt yeddawaren akken ad yessenser akud si tuccar n tuḥsifin… Yal tizi ad tesmektay icerrig yesseɣraṣern ṣṣura… Acu kan, ulac aman yettmaren d asawen, ulac acu igemmun tinegnit. Di lbaḍna n wuḍan i tḥekku tziri i wul yuysen, ɣer tafrara i tessudun tafat tiqucac yeknan. Di ɣelluy n waman i tettnekkar tudert di lqaεa. Wamma, acu ara d-tini tweṭṭuft yal ass… ?

Limer ad d-tenṭaq tselbi, dina leɛqel ad yessetḥi, ad yeggugem wawal, tafat ad teddari iɣisi, ad tt-tekmumes deg yibidi n ṭṭlam ad tesṭuṭuc melmi ara twexxar tagut. Xas ma d udem n lexṣaṣ i kra, d tiselbi i yefkan afriwen i tudert deg i nella, d tiselbi i d-yesnesren awal deg wul n umedyaz ɣef terra tmetti tablaḍt n nnif ; d tiselbi i yettwanasen tafat yessusmen gar lemwas n ṭṭlam imḥelles ; d tiselbi i ittemmalen abrid n talwit i leɛqel yugaden ad yeddu, leɛqel yettkukrin isennanen i d-ssemɣayen yilsawen imesden i layas d uɣunzu… Deg yirebbi n tiselbi i d-tlul tidet, Deg-s tidderwect yerran takmamt i leɛqel, tidderwect i idegren tilisa n tugdi, tinna i d-yessukksen tiẓedt di temreɣ ; deg-s asnulfu s yilem, aḥulfu akkin i lmut. Tiselbi anda teffeɣ, ur tenfiɛ tafat i wawal, ur ad as-ixeddem ssber i wul… Seg yiɣisi n tafat i d-yeffeɣ ufus yesluffuyen i tudert, winna yettaṭṭafen taεekkazt i lqedd yeknan..

Akkin i tlisa, ur tfuk ara ddunit ; akkin i ucerrig… d tudert-nniḍen.

Yal iɣisi deg-s tafat…

Taɣuct & tira : Hace MESS

Aseɣti n tira : Malek Aloui

Lmziga : Tara JAFF

Tavidyut : OCB Relax music

« Akkin i tsusmi », théâtre d’expression kabyle à Paris

Paris – Le 02 juillet 2022 à 17 h

Résumé de la pièce « Akkin i tsusmi » [Au-delà du silence].

« Un couple kabyle – vivant à Paris – attend depuis un moment l’arrivée de leurs bons amis qui devaient venir pour le dîner, mais ils n’arriveront jamais…Inquiétant. S’agit-il d’un malheur, d’une séparation, d’un cambriolage ?A chercher les raisons de cette absence, l’homme et la femme se disputent au sujet du couple de leurs amis. Naturellement, la femme prend la défense de son amie Nadia et l’homme de son collègue Kamel.

A confronter leurs visions radicalement opposées, ils enchaînent les quiproquos absurdes et les révélations intimes, remettant en cause, sans s’en rendre compte, les fondements de leur propre couple. »

Agzul n tceqquft n umezgun « Akkin i tsusmi ».

Argaz d tmeṭṭut-is di Lparis, llan ttganin imeddukal-nsen, ad d-asen ad ččen imensi.
Dacu kan, ugin ad d-awḍen.
D lewhayem. D acu i yellan ? D acu i yeḍran ? Illa kra i ten-yuɣen? nnuɣen ? Neɣ ahat ukren-ten ?
Gar uḥebbar d usteqsi, argaz d tmeṭṭut-is bdan amennuɣ ɣef temsalt n yinebgawen-nsen.
Tameṭṭut tefka lḥeq i temdakkult-ines Nadia. Argaz i umdakkel-is Kamal. Netta, s zzhir d ccwal, tamuḥqranit d usmecṭiṭuḥ, yebɣa ad yesεu lḥeq zdat tmeṭṭut-is yessusmen, yefkan aberdi i ddel.
Iḍ ɣezzif, lesrar bedden ɣef yimi. Seg wawal ɣer wayeḍ, ad snesren lehdur seg yifri n tsusmi akken ad feḍḥen ayen yeffer ubernus n ddel, lḥerma deg yewwet yiɣisi, leḥmala igersen deg wul, taqbaylit yeknan s taẓeyt n leεwayed d ufus yersen ɣef lmektub n tmeṭṭut.
I tmeṭṭut, d tasusmi d uḥezzeb neɣ … ?

« Akkin i tsusmi », théâtre d’expression kabyle à Marseille

Marseille – Le 04 juin 2022 à 20 h

Résumé de la pièce « Akkin i tsusmi » [Au-delà du silence].

« Un couple kabyle – vivant à Paris – attend depuis un moment l’arrivée de leurs bons amis qui devaient venir pour le dîner, mais ils n’arriveront jamais…Inquiétant. S’agit-il d’un malheur, d’une séparation, d’un cambriolage ?A chercher les raisons de cette absence, l’homme et la femme se disputent au sujet du couple de leurs amis. Naturellement, la femme prend la défense de son amie Nadia et l’homme de son collègue Kamel.

A confronter leurs visions radicalement opposées, ils enchaînent les quiproquos absurdes et les révélations intimes, remettant en cause, sans s’en rendre compte, les fondements de leur propre couple. »

Agzul n tceqquft n umezgun « Akkin i tsusmi ».

Argaz d tmeṭṭut-is di Lparis, llan ttganin imeddukal-nsen, ad d-asen ad ččen imensi.
Dacu kan, ugin ad d-awḍen.
D lewhayem. D acu i yellan ? D acu i yeḍran ? Illa kra i ten-yuɣen? nnuɣen ? Neɣ ahat ukren-ten ?
Gar uḥebbar d usteqsi, argaz d tmeṭṭut-is bdan amennuɣ ɣef temsalt n yinebgawen-nsen.
Tameṭṭut tefka lḥeq i temdakkult-ines Nadia. Argaz i umdakkel-is Kamal. Netta, s zzhir d ccwal, tamuḥqranit d usmecṭiṭuḥ, yebɣa ad yesεu lḥeq zdat tmeṭṭut-is yessusmen, yefkan aberdi i ddel.
Iḍ ɣezzif, lesrar bedden ɣef yimi. Seg wawal ɣer wayeḍ, ad snesren lehdur seg yifri n tsusmi akken ad feḍḥen ayen yeffer ubernus n ddel, lḥerma deg yewwet yiɣisi, leḥmala igersen deg wul, taqbaylit yeknan s taẓeyt n leεwayed d ufus yersen ɣef lmektub n tmeṭṭut.
I tmeṭṭut, d tasusmi d uḥezzeb neɣ … ?

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Ẓẓmik : Talsa Nacira Abrous

L’Oppression  » de Léo Ferré, 1973

Traduit vers le kabyle par : Talsa Nacira Abrous.

Lecture et montage : Hace Mess

Musique : The Secession « Wake of the martyrs »

https://www.youtube.com/watch?v=li8tg…

Images : google images

Ces mains bonnes à tout même à tenir des armes
Dans ces rues que les hommes ont tracées pour ton bien
Ces rivages perdus vers lesquels tu t´acharnes
Où tu veux aborder
Et pour t´en empêcher
Les mains de l´oppression

Regarde-la gémir sur la gueule des gens
Avec les yeux fardés d´horaires et de rêves
Regarde-là se taire aux gorges du printemps
Avec les mains trahies par la faim qui se lève

Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses « défendues » vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression

Regarde-la pointer son sourire indécent
Sur la censure apprise et qui va à la messe
Regarde-la jouir dans ce jouet d´enfant
Et qui tue des fantômes en perdant ta jeunesse

Ces lois qui t´embarrassent au point de les nier
Dans les couloirs glacés de la nuit conseillère
Et l´Amour qui se lève à l´Université
Et qui t´envahira
Lorsque tu casseras
Les lois de l´oppression

Regarde-la flâner dans l´œil de tes copains
Sous le couvert joyeux de soleils fraternels
Regarde-la glisser peu à peu dans leurs mains
Qui formerons des poings
Dès qu´ils auront atteint
L´âge de l´oppression

Ces yeux qui te regardent et la nuit et le jour
Et que l´on dit braqués sur les chiffres et la haine
Ces choses « défendues » vers lesquelles tu te traînes
Et qui seront à toi
Lorsque tu fermeras
Les yeux de l´oppression

Source : https://www.paroles.net/leo-ferre/paroles-l-oppression

Leğruḥ tteqden, ḥellun ; yir lehdur qazen rennun

Tamɛayt n wassa, yel yiwen amek i tt-id iḥekku, yel yiwen amek i tt-id yettawi. Llan widen i d-yeqqaren d tameṭṭut, tesɛa argaz ur yezmir ara, tettruḥ tzeddemd yettɛawan-itt-id yizzem. Wiyiḍ qaren tadyant-a d waɣzen, mačči d izzem… Kra  qqaren ɣer tagara a tt-yečč, wiyiḍ a d-ḥekkun yeğğa-tt kan a ttruḥ…