La Nouvelle Algérie et la prostitution de la Justice.

La Nouvelle Algérie et la prostitution de la Justice.

NOUS SOMMES EN GUERRE et la dictature algérienne s’installe dans le silence absolu avec la complicité des superpuissances internationales.

Nous sommes victimes de la névrose et/ou de la folie des autres; victimes d’une folie qui – malgré tout – s’adresse à nous. Ce n’est que le début d’une avalanche de fantômes de l’injustice qui s’abat sur la Kabylie en particulier et l’Algérie en général : « une lame de fond venue du plus profond de l’océan humain et dont la souffrances individuelle n’est que l’écume… »

« Les déchets et les inutiles ! aurait écrit Jack London dans « Le Peuple de l’abîme ». Le misérable, celui que l’on méprise ou bien que l’on oublie, s’en vient mourir dans cet abattoir social [que l’on a baptisé « La Louvelle Algérie »], résultat de la prostitution. Prostitution de l’homme, de la femme, de l’enfant, de la chair et du sang, de l’intelligence, de l’esprit – prostitution du travail. Si c’est là tout ce que la civilisation peut offrir à l’homme, alors cent fois l’état sauvage, la nudité et la brousse, cent fois la tanière et la caverne, plutôt que cet écrasement par la machine, et par l’Abîme. »

Elle se prostitue quotidiennement pour honorer la vertu dépravée de ceux et celles qui l’ont rabaissée…Elle n’a plus de dignité maintenant que le mal dévore ses entrailles dans ce corps annihilé par l’avarice et la cupidité, la corruption et l’avidité ; elle n’a plus de visage depuis que les charognards ont déchiqueté le dernier lambeau de cette chair en jachère que l’islamisme sous l’égide du parti unique & inique a rendu infertile ; elle n’a qu’un nom : l’esquisse de la pauvreté de l’esprit, une ébauche devant laquelle les lettres se désolent d’avoir accompagné le crime. Quel crime ? Les mots n’ont plus le goût de suivre et survivre à la folie des coureurs de biftons.

Depuis des années, nous n’avons rien remarqué de son handicap : elle claudiquait pour avancer en reculant dans le tumulte des temps en s’appuyant sur le despotisme et l’autocratie des débris humains, ces épaves rejetées par l’océan de l’humanité, ces détritus régurgités par l’Histoire … Au fil du temps, le Chant de l’invisible vocifère la mélopée des sauterelles venues pour dévorer les richesses. Nos richesses … celle de la jeunesse et les voix/voies du changement… Aujourd’hui, sur la falaise des temps morbides, elle se prostitue en déshabillant ceux et celles qui n’ont même pas de haillons pour couvrir la misère de l’esprit, ceux et celles qui ont choisi l’honneur et la dignité comme dernier bastion de la force morale ; … après avoir déshabillé l’honneur et la vertu, elle s’est mise à emprisonner les pigeons qui refusent le coassement des corbeaux et ceux et celles qui dénoncent le règne des Vautours fauves, ces [grands] rapaces nécrophages.

« Faire la pute », parait il, est le synonyme de s’abaisser pour arriver à ses fins. Combien y a-t-il de personnages dans les maisons closes de cette « Nouvelle Algérie » qui font la pute ? Une poignée, une génération ou une flotte d’incapables qui appartiennent à cette nouvelle classe d’incompétents que l’on nomme « l’inaptocratie » ? L’argent sale peut-il acheté tout, même la vertu, la conscience, l’honneur et la dignité ?

Mon grand-père maternel disait : « Asmi ara ɣiben at n tismin, ad aɣ-kkaten widen nekkat. »

« La nouvelle Algérie » a donné naissance à ce troupeau de nouvelles prostituées richement ornées de médailles de la honte et de déshonneur : un Président-épouvantail installé – comme une vulgaire chose – à la tête d’un « Bouffon-bernement » [Gouvernement] avec 92% d’abstention ; un général qui ne connait de la guerre que les pets de son cul béant, l’odeur de ses urines qui mouillent sa carcasse de lâche et d’illettré ; un autre vassal, le Néron kabyle qui a brûlé toute une région pour regagner ses galons ; une Presse de lèches bottes qui nous chante l’éloge de ce guignol de président qui se prend pour le prophète des temps maudits ! … Les pseudos intellectuels, les artistes des cabarets, les religieux enfants et suppôts de Satan… Se suivent les magistrats et les bouffons du roi, avec leurs lois scélérates qui condamnent tout esprit de liberté, toute beauté qui appelle au changement. Les magistrats de la « Nouvelle Algérie » sont devenus – par excellence – les putes de luxe au service des impotents et ventripotents qui appellent au meurtre de la Jeunesse, l’emprisonnement de la Liberté, le bâillonnement de la Presse libre… Reste à savoir, devrait-elle poursuivre tout esprit libre, jusqu’au fin fond du désert, et abattre toute nouvelle idée qui lutte pour le changement ?

Elle s’est transformée en machine de distribution de condamnation. Des années gâchées dans les geôles des criminels pour la simple raison d’imposer sa laideur et faire taire toute conscience qui les dénonce. Elle ne lésine pas sur les années :

– Perpétuité pour un homme politique qui dénonce leurs crimes contre l’humanité ;

– Perpétuité pour un journaliste qui dévoile leurs dossiers et magouilles ;

– 20 ans pour un autre opposant, 15 ans pour un simple militant ;

– 10 ans pour un caricaturiste ;

– 02 ans pour un citoyen qui a choisi autre chose que leur « islam » ;

– Noyade pour un réfugié ?

– …

« La Nouvelle Algérie » vaniteuse, condescendante et criminelle ne cesse de souiller la terre kabyle avec ces voyous de gendarmes qui ont déjà tué et blessé des centaines et des milliers de citoyens. Mais notre Mémoire est oublieuse car l’argent a acheté le silence même des familles concernées par les assassinats. Aujourd’hui, ces mêmes assassins s’imposent par la terreur, le mépris et l’arrogance.

Personne ne croyait à ce qu’Hitler a écrit dans « Mein Kampf », et pourtant Auschwitz et Sobibor n’ont jamais oublié les gémissements des innocents, les exhortations des enfants dans les fours crématoires, les cris stridents de ces corps condamnés à inhaler du zyclon B… Nous avons tous pris à la légère le projet « Zéro Kabyle » qui visait à éliminer la Kabylie sur tous les plans : Symboliquement, culturellement, socialement, géographique et même sportivement. Ne devrons-nous pas penser à la nuit de Cristal, ce programme contre les Juifs du 3ème Reich ?

Nous l’avons vu : ils sont passés de 6 mois de prison à la perpétuité. Et ce n’est qu’un début. Si la Kabylie ne s’organise, ne se mobilise pas sur tous les fronts, notamment à l’étranger, ça sera la fin de cette Kabylie que l’on glorifie même dans les champs et les chants.

« Je plaide pour la réinvention de la raison, de la tolérance et de la logique pour stopper le naufrage de la société. » Tahar Djaout.

(…) à suivre

Le génocide kabyle et la lâcheté du monde !

Le génocide kabyle et la lâcheté du monde !

Peuples de la soumission

Devrons-nous être « Juifs » pour oser nommer le génocide kabyle ?

Devrons-nous sacrifier la moitié du peuple kabyle

Et fermer les yeux sur le crime de l’État algérien ?

Devrons-nous rester éternellement sous le joug de la lâcheté !

Ils sont des dizaines de rêveurs,

À pousser la barque trouée du temps

Dans les sillons de l’amertume et du châtiment.

Ils sont des centaines de bras ligotés

À étreindre l’espoir étranglé

Dans les geôles des vieux scélérats

Que l’Algérie ne cesse de vomir.

Ils sont des centaines d’innocents

À payer leur courage et amour de la liberté

Par la prison sans condamnation

L’incarcération sans crime attribué…

Ils sont des centaines d’INNOCENTS !

Dans l’ombre

Ils sont les pyromanes, les égorgeurs et les sbires

Qui rêvent de galons et de reconnaissance de leurs maitres écorcheurs.

Ils sont les terroristes légitimés par la loi

Glorifiés par la foi des vassaux

Et l’abrutissement de ces généraux

Ces bulldogs qui ne connaissent de la guerre

Que le bruit de l’argent et les couteaux qui s’aiguisent.

Ils sont derrière l’élection des « présidents-épouvantails »

Eux qui ruinent la terre

Volent et violent le ciel de la Kabylie

Brûlent le printemps avec ses fleurs

Versent le sang pour égayer les Loups !

ILS SONT LES TERRORISTE !

Derrière les murs…

Ils sont les innocents pris en otage

Pour que les Kabyles s’agenouillent

Devant la barbarie et l’injustice

Pour que la Kabylie s’efface à jamais…

Entre le crépuscule et l’aurore

La nuit de cristal

Nommée « opération zéro Kabyle »

Ils sont les innocents kidnappés

Par les vautours et les charognards

Protégés par les complices et les ennemis de la vie

Ils sont des centaines à mourir à petit feu

Dans les geôles de l’Algérie courbée

Appauvrie par la cupidité des misérables

Apostasiée par les juges et les magistrats de la soumission…

Ils sont des centaines à flétrir sous le poids de l’injustice

Sous le fardeau de la peur

Sous le silence amer des autres peuples…

Combien de jeunes

Injustement incarcérés par les juges de la perdition

Les valets de l’oppresseur qui obéissent à l’infamie ?

Combien d’innocents

Qui souffrent en silence de faim, de peur et de douleur ?

Combien de jeunes

Tabassés et violés par la Loi et la Foi

Subissent la pression morale, la terreur et la folie

Dans les prisons qui regorgent de la honte et du mépris

Un, deux, … d’entre eux se sont perdus

Dans le brouillard qui étouffe les étoiles.

Ce jeune a été violé

L’autre a été torturé comme jamais

« On n’aurait cru qu’on pouvait martyriser un être vivant. »

« Lui, ne pouvant pas supporter la pression,

Son esprit a quitté la carcasse de son corps meurtri

Pour errer avec les âmes qui peuplent la voute céleste

Celles qui voudraient fuir la répression et l’injustice des gueux »

« Combien le visage de fascisme est épouvantable !

Ils conduisent leurs plans avec une précision diabolique

Sans le moindre remord. »

Sans aucun état d’âme !

Ils sont des centaines à noyer leur désespoir

Sous le silence des médias et des chiens de garde « nationaux »

Sous le silence des médias et des hyènes internationaux

Achetés, soudoyés, bâillonnés avec les liasses de billets

Des sommes d’argent pleines de sang

Le sang des innocents

Que leurs maitres sacrifient sur l’autel de la cupidité

Les chantages et les impulsions politiques

Où même les religieux

Ces chiens de garde de la Morale et de la Vertu

Ne sont que des bouches cousues

Et des culs bien exposés

Regardez-les bien

Macron, Biden

MBS, Poutine …

De la Chine au Royaume-Uni

Des Banquiers et financiers…

Complices du complot contre les peuple de liberté

Par leur silence aphasiques

Par leur lâcheté et veulerie

Par leur indifférence

Par leur MEPRIS !

Devrons-nous être « Juifs » pour oser nommer le génocide kabyle ?

Devrons-nous sacrifier la moitié du peuple kabyle

Et fermer les yeux sur le crime de l’État algérien ?

Devrons-nous rester éternellement sous le joug de l’indifférence !

Peuples du monde entier

« Dénoncez donc cette ignominie »

Vous qui êtes manipulés par les médias

Vous qui êtes avilis par la lâcheté de vos gouvernements

Complices des crimes contre l’Humanité

Victor Jara (*) est toujours vivant :

« Pour eux, le sang ressemble à des médailles.

Massacrer est un acte d’héroïsme.

Oh, mon Dieu,

Est-ce donc cela le monde que tu as créé ?

Est-ce donc cela le fruit de Tes sept jours d’émerveillement et de travail ? Sur ces quatre murs, il n’y a plus qu’un nombre

Un nombre qui n’avance pas,

Et finira lentement par désirer la mort. »

(*) Victor Jara Assassiné par la milice de Pinochet (soutenue par les criminels Américains), le 11 septembre 1973.

Les valets de l’oppresseur

Les valets de l’oppresseur

Quand l’abjection et la lâcheté rencontrent la trahison, ils tirent l’intelligence vers les bas-fonds de la sagesse. Dans les abysses où l’intelligence couple désormais avec la moisissure, la décomposition des cerveaux engorge les dernières voies vers la raison. Ce n’est pas du tout une dystopie… C’est le monde de la terreur dans lequel il n’y a plus de place à la lumière de l’esprit car le meurtre et l’injustice y sont maîtres !

Peut-on parler du respect dans un pays où la justice est l’otage des gueux, des quémandeurs de la chasteté céleste et des mythomanes innés, dépravés, déguisés en seigneurs vertueux ? Devrait-on parler de la nation dans un pays où des clans s’entre-déchirent pour garder leurs mains sales sur ce qui semble leur appartenir ? Devrait-on garder le silence face à la misère que ces criminels de l’ombre sèment dans les âmes, la terreur par laquelle les sanguinaires élaguent les ailes de l’espoir ? Devrons-nous nous plier devant ces épouvantails de la République qui ne sont que des valets…!?

Valets de l’oppresseur,

Le soleil de l’amertume a juré de ne plus quitter le ciel de l’Algérie, comme si Bouteflika lui avait confié sa haine, son mépris et son secret de vengeance. Il avait décidé – parait-il – d’humilier le peuple jusqu’au tremblement de ses derniers piliers qui le tiennent debout. 20 années de monarchie républicaine qui ont conduit au déshonneur, à la corruption, au despotisme et à la déchéance de la république ; 4 mandats ont laissé une mosquée inachevée, des hôpitaux désertés, des universités délabrées et une jeunesse désespérée… Après avoir été achetés comme des vulgaires choses par l’argent sale volé au peuple, pourriez-vous [dés]honorables terrestres soudoyer le ciel pour arracher la dépouille de votre « Majesté » des griffes de l’Au-delà ? Devriez-vous brûler le firmament pour que les étoiles abdiquent devant la nébulosité de l’univers ? Hélas ! La lumière ne se plie pas devant l’obscurité.

Valets de l’oppresseur,

La bassesse du Président fantôme n’est que « The dark side of the moon ». Menteur, arrogant et sans personnalité aucune, il enfonce le sabre dans le corps de cette Algérie violée par les Seigneurs de l’ombre. Par intérêts, vous avez fait votre choix… le choix de se mettre du côté de l’oppression et de l’injustice que de la voie/voix du changement. Les bourgeois ont également choisi Hitler plutôt que le Front populaire, et l’Histoire nous a mis face aux crimes de l’arrogance d’un homme, sa cupidité, sa haine raciale et ses complexes nourris par les démons du passé. Les nouveaux Suzerains de l’Algérie sacrifiée optent plutôt pour le génocide et le crime, la prise en otage de la liberté de penser, la discorde et les mensonges d’État, le banditisme que la justice sociale, l’égalité des chances, la liberté et la démocratie. Ces Seigneurs de l’asservissement courbent pourtant l’échine devant leurs homologues et osent montrer leurs courroux face à une population manipulée, appauvrie et apeurée.

Le président Teboune n’a pas trouvé mieux que d’obéir aux ordres de quelques criminels qui ont décidé de saigner particulièrement la Kabylie, la brûler symboliquement, l’isoler et l’humilier pour que le monument du déshonneur ait un piédestal sur le cadavre de la Liberté. Pour honorer son indignité à la tête de ce corps en état de décomposition (que l’on appelle Algérie), il a choisi le mensonge, la trahison, le camp de la lâcheté… Le bilan est très lourd pour une petite conscience et un président sans personnalité : des centaines de vies humaines fauchées, des espoirs brisés, des foyers détruits à jamais, un crime écologique inoubliable. Teboune sans aucune grandeur a préféré sacrifier le corps de la dignité et l’honneur de la justice que de servir le rêve des générations montantes. Hélas ! « فاقد الشيء ﻻ يعطيه ».

Valet de l’oppresseur

Après 60 années d’indépendance, le néocolonialisme mené par l’armée des frontières et les DAF [les déserteurs de l’armée française] a voulu redéfinir la culture, l’identité et même la spiritualité : un seul président, un seul drapeau, un seul territoire, une seul religion, un seul Dieu, une seule langue, un seul parti,… un seul gagnant. 60 années d’amateurisme politique et de défaillance économique… Le constat est amer… L’histoire parait-il se bute contre la digue du déshonneur que les décideurs ont érigé en monument, irrigué par le sang du peuple dépourvu de sa liberté, et la démocratie semble avoir perdu de place entre le totalitarisme de la junte militaire et l’islamisme des suppôts du diable. Qu’a-t-on gagné après le sacrifice des milliers de personnes sur l’autel de la cupidité ? Qu’a-ton gagné après la danse funèbre des fous de Dieu, l’opportunisme de certains mafieux capitalistes qui gagnaient sur les deux rives : « Naufrage d’une société où la raison et l’intelligence ont abdiqué, disait Tahar Djaout en 1993. Naufrage d’une société à laquelle on a inculqué la négation d’elle-même et la négation du monde, à laquelle on a confectionné une identité en forme de mirage et un idéal qui prend l’histoire à reculons. »

Valets de l’oppresseur,

La jeunesse d’aujourd’hui offre sa dernière chance aux eaux froides de la Méditerranée que les promesses chaudes et mensongères d’un président-épouvantail. Elle choisit le naufrage qui lui ouvre la porte d’un monde meilleur, un monde loin des fantômes de la république, loin de la terreur, loin de la dictature qui ne dit pas son nom et de la lâcheté des généraux autopromus. La jeunesse a décidé depuis longtemps de rompre avec la nation qui abrite à la tête du gouvernement des trafiquants de drogues, des tortionnaires qui prient Dieu, des racistes protégés par la loi et l’État, des haineux appellent au meurtre au vu et au su des autorités … La jeunesse cherche un autre ciel où la vie n’est plus un mirage, un pays où l’on respecte l’individu et lui ouvre les portes pour qu’il vive pleinement sa citoyenneté. Partout dans le monde. Sauf en Algérie, car la grandeur ne se gagne pas par l’argent que l’on vole au peuple pour les intérêts des gueux. La grandeur des hommes et des femmes ne se trouvent pas sur les chemins de l’obscurantisme, au sein d’une religion assujettie où le mensonge s’élève en vérité ; elle ne se trouve pas dans les caniveaux de la république prise en otage par l’autocratie de quelques impotents et ventripotents. La dignité niche sur les hauteurs, sur la cime de la noblesse de l’âme,… chose qui vous manque, et vous manquera, même après que les pierres tombales aient une place pour couvrir ces corps sans valeur, cet amas d’os et de chair tristement anéantis par la culpabilité.

Valets de l’oppresseur,

Quel pays vos maîtres souhaiteraient-ils léguer aux générations futures ? Quel pays saurait les accueillir dans l’honneur et la dignité, pour faire face à un monde en ébullition ? Celui d’une terre déchirée par une guerre civile entre la Kabylie et le reste de l’Algérie ? Celui des hommes de déshonneur qui représentent l’État jacobin de l’Algérie, un État où le Magistrat flirte avec le criminel pour asservir la raison et condamner l’innocent, la Justice méprise les juges (non alignés) et les avocats qui défendent les droits des opprimés ? Quelle Algérie souhaiterez-vous montrer au monde : un pays où la lâcheté a pris les armes contre le courage et la dignité, où la terreur – maitresse du crime – conjure le royaume céleste en psalmodiant des versets méphistophéliques ? Quelle justice si ce n’est celle de l’inquisition où le Procureur obéit servilement aux ordres de la mafia, le juge méprise les avocats, la vérité n’a plus de prix devant l’argent promis ? Quelle société si ce n’est pas celle de la déchéance où les voyous sont rois, font la loi sans foi, où la vie humaine n’a pas de prix ? Quel nom laisserez-vous derrière vous si ce n’est celui des lâches et des valets de l’oppression.

Valets de l’oppresseur

Le territoire national est devenu un grand centre de détention. De l’illégitimité et l’asservissement de la justice au comportement qui relève du banditisme de la BRI, la liberté semble être traquée par la bêtise et l’incompétence du régime, chose qui nous renvoie à l’amateurisme des décideurs. A ce propos, aucun secteur n’est épargné : l’économie lèche les parois de la faillite ou la corruption a atteint même l’innocence des enfants ; la société vit au dépourvu du « destin » manipulé par les forces occultes qui règnent d’une main de fer sur l’Algérie ; L’Éducation, victime de l’incompétence inoculée par l’ankylose des décideurs, produit des valets, des laquais, des serviteurs sans esprits d’analyse; la spiritualité se trouve enchaînée aux complexes des uns et aux intérêts des autres. Rien ne va, les bandits font tout : ils arrêtent les manifestants pacifiques, perquisitionnent les maisons, violentent les fragiles et condamnent même les agriculteurs. Ça dépasse la dystopie ! « 1984 » passe pour un harlequin devant l’amateurisme de vos maitres !

Valets de l’oppresseur

Après des mois de rumination, le jour de l’illumination est arrivé ! Vos maîtres n’ont pas trouvé mieux pour détourner les regards sur les crimes orchestrés contre la Kabylie (et ça ne date pas d’aujourd’hui) que d’accuser Ferhat Mehanni, d’arrêter des centaines de militants (ou sympathisants du MAK), des universitaires, des artistes, des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, et même des personnes à mobilité réduite n’ont pas échappé à la folie de « ces lâches illuminés ». Décidemment, vos maîtres excellent dans la production des scénarios de bas de gamme qui nous renvoient à un amateurisme politique (in)digne des Républiques bananières.

Le génie a vu le jour en Algérie : incriminer le défenseur des libertés avec un amour sans limites pour la Kabylie et innocenter – par lâcheté et intérêt – les criminels qui ont déjà sombré le pays dans l’infraction, le chaos et la déchéance économique. Seraient-ils prêts à reproduire la décennie noire pour le seul objectif de voir encore tous les criminels à la tête de l’État ? Seront-ils prêts à reproduire d’autres scénarios de bas de gamme pour soi-disant nous convaincre de la présence du terrorisme en Kabylie ? Les décideurs sont-ils prêts à sacrifier douze millions de Kabyle et « engager des années d’effusion de sang » pour maintenir le pouvoir ?

Valets de l’oppresseur

Vos maîtres ont le culot de déclarer la Kabylie comme « région terroriste » et le MAK en particulier « organisation terroriste ». Ils ont le génie de mettre le MAK et Rachad dans le même panier comme s’ils nourrissaient le même dessein pour l’Algérie et particulièrement la Kabylie. Si la Kabylie s’oppose à la junte militaire en particulier et le système en général, ce n’est pas pour choisir le camp du terrorisme qu’elle a su combattre et honnir dès ses premières pérégrinations. Et si la mémoire vous fait défaut, je vous le rappelle avec honneur : au moment où les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France se cloitraient derrière des inepties politiques et des incompétences auxquelles l’Histoire a horreur de donner un nom, au moment où des milliers d’Algérien(ne)s se faisaient massacrer au vu et au su des autorités, la Kabylie a repoussé le terrorisme islamiste et protégé ses villages. La souillure n’a pas de place sur cette terre forgée par l’adversité ! « Car le pays auquel on appartient est comme le prolongement physique du corps de tout homme ».

Dites-le à vos maîtres, à ces sanguinaires qui souhaiteraient un autre bain de sang : Malgré les milliers d’indicateurs implantés dans les villages, la Kabylie des hommes et des femmes dignes ne se pliera jamais devant l’injustice. Les arrestations arbitraires et les prises en otage que l’on dicte quotidiennement, les détentions arbitraires et les kidnappings n’ont pas de poids et ne pourront jamais amputer les ailes de la liberté ; les incendies qui brûlent les maisons, les terres, les montagnes, n’étancheront jamais la soif pour la justice et l’amour que les nobles ont pour l’honneur et la vertu. En Kabylie, comme l’ont déjà chanté, un homme qui tombe sera remplacé par son frère.

La dignité est plus honorable que les millions que l’on vous mette comme bâillon pour fermer la gueule sur la vérité. La liberté et la justice sont deux rayons de soleil qui ne se plient pas devant la terreur de l’obscurité et l’obscurantisme. Vous croyez gagner par la bassesse ? Triompher dans les bas-fonds de l’intelligence… ? Quelle victoire ? « Même dans la Victoire, il n’est pas de Beauté, disait Lao-Tseu. Et celui qui la nomme belle est de ceux qui trouvent de la joie dans le massacre, le meurtre, l’effusion de sang. Et celui qui trouve la joie dans les massacres ne réussira pas dans son ambition à gouverner le monde. [Car le monde est gouverné par des hommes et des femmes de valeurs]. Des lamentations de deuil devraient accompagner les foules égorgées… Et la Victoire devrait être célébrée en des rites funèbres. »

En guise de conclusion, acceptons-nous le silence en face de cette abjection prescrite et imposée, dictée et ordonnée par les officines obscures et le pouvoir parallèle en Algérie ? Accepterons-nous le viol symbolique que subit la Kabylie ? Accepterons-nous le poids de l’insulte et de l’injustice ? Chaque silence est une pierre tombale que nous préparons pour le tombeau de l’innocent, le brûlé vif, le déchu et l’affamé… Chaque silence est une balle de plus dans le cadavre de l’innocence que l’on a injustement condamné à vivre sa pauvreté (à perpétuité) dans la mémoire des oubliettes.

Chaque silence est une mort en soi.

À bas la dictature des gueux

À bas la justice qui obéit aux ordres…

À bas la lâcheté des épouvantails de la république

À bas les suppôts et les valets de l’oppresseur

Que vive la liberté d’un jour que la lâcheté de toujours !

Hace MESS

Rencontre : Lahouari Addi et Tahar Khalfoune

Lahouari Addi est sociologue et politologue, docteur d’Etat à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris en 1987. Il a été professeur de sociologie à l’Université d’Oran (Algérie) puis à Sciences Po Lyon, Université de Lyon, dont il est professeur émérite. Depuis quelques années, il vit aux USA, où il est chercheur associé à Georgetown University. Théoricien reconnu de la « régression féconde » appuyée sur le modèle tunisien où les islamistes au pouvoir sont obligés de tenir compte des réalités de la société et de l’Etat, il a commis de nombreux ouvrages et articles sur l’islamisme et la transition vers la démocratie. Son dernier livre est Radical Arab Nationalism and Political Islam (Georgetown University Press, 2017). Professeur et/ou chercheur invité dans de nombreuses universités, il a été notamment résident de l’Institut d’Etudes Avancées de Princeton en 2002-2003. Il a été élu comme co-titulaire de la chaire AUF / IMéRA sur « Transformations Structurelles et Dynamiques Institutionnelles en Francophonie » du 9 septembre 2019 au 7 février 2020 avec le projet de recherche : Les ressources naturelles entre usage politique et exigence économique.

http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?…

Tahar Khalfoune : Docteur en droit (Lyon 3, 2003). Enseignant à l’IUT de l’Université Jean Moulin Lyon 3 (en 2004).

https://www.librairiecharlemagne.com/…

Iness Mezel, au-delà des frontières !

A la fois africaine (père kabyle, berbère d’Algérie) et européenne (mère franco-italienne), Iness nous révèle, grâce à la richesse de sa voix chargée d’émotions, les secrets d’une Afrique berbère, urbaine, aux fortes impressions afro jazz. Libérée de ses traditions, elle y incarne un état d’esprit et un style, résolument modernes et ouverts sur le monde. Après des études musicales classiques aux côtés de : Nicole Maison, pour le chant lyrique baroque – Sara Lazarus, pour l’improvisation jazz – Elik Tara pour le chant africain, et Tamia pour le chant contemporain, Iness Mezel oriente son travail de composition vers l’ouverture de l’espace harmonique (la gamme pentatonique étant souvent utilisée en musique traditionnelle berbère), opte pour une conception poly rythmique des arrangements, et engage la musique berbère vers des horizons inédits. Le 5 septembre 1998 fut un véritable triomphe pour INESS MEZEL : la remise des trophées « Koras All Africa Music Awards » (Présidents du jury 1998 : Angélique KIDJO et Ray LEMA), retransmise à la télévision, en direct de Johannesburg et regardée par plus de 350 millions de téléspectateurs, la consacre comme: – Meilleure Chanteuse d’Afrique – Meilleure Artiste d’Afrique du Nord

Source : http://www.africultures.com/php/?nav=...

Rencontre avec Kim Thuy (écrivaine vietnamienne)

Née au Vietnam, Kim Thúy est arrivée au Québec à l’âge de 10 ans. Elle a été couturière, interprète, avocate et restauratrice. Elle vit à Montréal et se consacre à l’écriture. Son premier livre, Ru, a été vendu à plus de 80 000 exemplaires au Québec et connaît un succès international, avec des traductions en 15 pays.