Il s’agit d’une joute oratoire entre Sedda, une forte jeune fille « la lune est au ciel et elle sur terre » et un charmant berger de son âge. Leur lieu de rencontre était habituellement interdit aux hommes : « la fontaine des Izlan » (fontaine des chants) mais un jour, la main de Sedda fut accordée à un homme des plus fortunés du village. Leurs amours contrariés, les deux amants continuaient de se rencontrer furtivement au lieu-dit. avant d’entamer la joute, le jeune berger se dissimulait d’abords derrière une haie de verdure. Ainsi, Sedda, Une amphore servant de prétexte, remplie et vidée sans arrêt, répliquaient *elle à chacune des poésies tout en épiant l’indiscrétion de quelque badaud. Vinrent les noces de Sedda. Implacable et arrogant, le père de celle-ci, puissant dans tout le village, intima au jeune berger l’ordre d’amener le seul bien qu’il possédât : son cheval… afin qu’il conduisît chez son rival la fille qu’il aimait et pour laquelle il allait subir le pire des châtiments.