« Toute poésie est avant tout une voix. Et celle-ci plus particulièrement.  Elle est un appel qui retentit longuement dans la nuit, et qui entraîne peu à peu l’esprit vers une source cachée, en ce point du désert de l’âme où, ayant tout perdu, du même coup on a tout retrouvé. Poésie intérieure, qui tend au silence, mais un silence peuplé de mille voix sans timbre, les voix des devenirs qui s’achèvent dans l’être vivant que nous sommes, en l’instant précis où nous nous éprouvons comme un être unique et prédestiné dans la chaîne des êtres … »

Jean El-Mouhoub Amrouche, 1938

(Chants berbères de Kabylie)

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