Avec Ferhat, Mohand Amalloul, Ali Amran, Akli D, Malika Domrane et les autres 06 juin 2015.
Toute petite déjà, Malika Domrane refusait l’ordre familial établi. Dans la rue elle tenait tête aux garçons de son âge. A L’école, puis au lycée, elle était provocatrice, la première fille à mettre un pantalon, ce qui était exceptionnel durant les premières années post-indépendance. C’était déjà son côté féministe. Pendant les cours d’arabes où elle ne se reconnaissait pas, elle écrivait selon une de ses anciennes camarades, des paroles pour la chorale du lycée, et des poèmes dont « Je ne veux pas de l’arabe ». C’était déjà son côté militante berbériste. Si la célébrité de la chorale du lycée Fadhma N’soumeur de Tizi Ouzou avait dépassé les frontières de la Kabylie, c’était en partie grâce à elle. A quinze ans alors qu’elle faisait encore partie de ladite chorale, Malika Domrane composa elle-même son premier titre: « Tirga n’temzi » (rêve d’adolescente). Avec ce texte, elle se positionna résolument dans le camp de celles qui se battaient pour l’émancipation de la femme. En même tant, en refusant de remettre le burnous blanc kabyle, au défunt président Boumediene lors de sa visite à Tizi Ouzou, Malika Domrane se positionna d’une manière spectaculaire, dans le camp de ceux qui se battaient pour la dignité du peuple kabyle. Elle refusait de faire ce geste, qu’elle considérait comme un acte de soumission de la Kabylie au pouvoir central d’Alger, qui jusque là faisait l’omerta sur l’histoire millénaire de l’Algérie
Source : http://www.music-berbere.com/artiste-malika-domrane-ia-56.html#ixzz69F9dlsXp
Hier, le 06 juin 2015, lors de l’inauguration de l’Allée Matoub Lounès.
Madame H. Abdeslam nous raconte l’histoire du foulard et son mythe.
Quand le vent tonnait et résonnait violemment
Quand il ferma la porte de sa maison derrière lui
À l’Agora, les guetteurs de vent l’attendaient
Allait-il enfin se ranger, pour mériter considération ?
Chacun des sages préparait un beau dit
Pour que le vent mît fin à ses allées et venues ombrageuses.
Les guetteurs de vent étaient tous là
Ils s’étaient donc réunis pour lui dire:
Si tu pouvais écouter les conseils de Dieu
Tu laisserais tranquilles les arbres
Tu ne secouerais et ne soufflerais trop fort
Que sur ceux qui sont bien enracinés.
Voici les paroles du vent:
Comme je fais, personne n’est jamais content !
Quand je me lève, vous me dites: Couche-toi !
Quand je me couche, vous me dites: Lève-toi !
Dites-moi,qui a pu vanner tout seul ?
Qui fait ployer doucement les blés des champs ?
Voici les paroles du nuage:
Là où tu vas, j’irai avec toi
Que ce soit l’été ou l’hiver
Que le ciel soit clair ou brouillé
Notre chemin est dans les airs
Et quand j’aurai le coeur gros, je me mettrai à pleurer.
Source : Youcef Allioui
Akli D. chez les Berbères marocains. Il revient sur la langue, les traditions, la propreté, le folklore et les intellos emprisonnés dans les mailles de leur ego.
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Vous êtes Charlie ? Arrêtez vos mensonges ! Vous êtes musulmans, chrétiens, juifs, déistes; bouddhistes Je suis athée
« Les enfants sont des énigmes lumineuses. »
Mohand M., qui répond aux questions de Omar B., nous donne l’occasion d’apprendre un autre style de parler kabyle.
Oui… Sidi Bemol… tout simplement, mettant de côté le titre honorifique de « Cheikh ». Toujours humble et charismatique, Sidi Bemol, qui a maintenant des cheveux gris, n’a pas perdu son ironie corrosive, son esprit bouillonnant, ni son oeil pétillant, mais il a choisi d’intituler son nouvel album Âfya, qui en algérien signifie sérénité, paix, élévation, chaleur, lumière …
« Paix est mon idéologie ; Claires sont mes intentions… » (Âfya 1)
Sidi Bemol a toujours eu cette particularité de savoir naviguer entre tradition et contemporanéité, c’est ce qui fait sa richesse, c’est ce qui enchante son public fidèle.
Musique d’aujourd’hui, forcément de par ses nouvelles compositions (Essala, Nekkni …), Sidi Bemol ne cessant de créer, d’écrire, de composer, d’observer le monde qui l’entoure. Mais aussi de par le choix des musiciens qui l’accompagnent, une jeune génération montante : Damien Fleau, Clement Janinet, Benoit Medrykowski, Maxime Fleau et Jean Rollet-Gérard, ayant quelques points en commun : être sorti de l’Ecole Didier Lockwood, être frère, ami, voguer sur plusieurs genres musicaux (jazz, world, électro, rock, musiques de films…) et être doté de ce talent et cette fougue qu’ils mettent au service de la musique de Sidi Bemol depuis deux ans.