Née au Vietnam, Kim Thúy est arrivée au Québec à l’âge de 10 ans. Elle a été couturière, interprète, avocate et restauratrice. Elle vit à Montréal et se consacre à l’écriture. Son premier livre, Ru, a été vendu à plus de 80 000 exemplaires au Québec et connaît un succès international, avec des traductions en 15 pays.
Ali Amran invité de Mourad Mehamli (Radio CFMB 1280).
« Now, I’ve heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don’t really care for music, do you?
It goes like this, the fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing hallelujahHallelujah
Hallelujah
Hallelujah
HallelujahYour faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty and the moonlight overthrew ya
She tied you to a kitchen chair
She broke your throne, and she cut your hair
And from your lips she drew the hallelujah «
Chez les Abénakis
Les Abénaquis sont un peuple amérindien de Nouvelle-Angleterre faisant partie des peuples algonquiens. Il y a deux tribus majeures d’Abénaquis: les Abénaquis de l’ouest et les Abénaquis de l’est. Au début du XXIe siècle, ils sont présents dans les États du Maine, du Vermont, du New Hampshire et au Québec. Le nom d’Abénaqui provient des termes wabun (la lumière) et a’Ki (la terre), on peut donc les désigner comme « peuple du matin », « peuple du soleil levant » ou « peuple de l’Est. » Comme le nom originel de leur territoire correspond à ce qui est désormais la Nouvelle-Angleterre, le terme Wabanaki est parfois utilisé pour désigner tous les peuples dans la région parlant des langues algonquiennes: les deux tribus d’Abénaquis, les Micmacs, les Malécites et les Passamaquoddy.
Chez les la nation Hutronne-Wendat
» La prophétie de la 7e génération, le feu sacré pour la sauvegarde de la planète et pour l’humanité » Un homme, Huron-Wendat, nommé Kiwhata se retrouve dans un espace inconnu pour découvrir son peuple d’origine et les gens qui l’habitent. Kiwhata, homme concentré sur le modernisme et la vitesse de la vie, devra comprendre la nécessité de revenir aux sources pour un meilleur équilibre de la planète et de l’humanité. Il recevra en héritage une lettre de son Père qui, malheureusement est décédé. Cette lettre lui est transmise par Sagawina, Mère de clan de sa Nation. Il comprendra l’importance tout au long du spectacle, de revenir près des siens. Kiwhata trouvera une femme qui l’aimera et fera changer sa vision du Cercle de la Vie. Il découvrira les éléments essentiels du Cercle et ses bienfaits. Tsywanda, jeune cousine de Kiwhata, viendra se confier aux gens sur sa peur et ses préoccupations que l’homme fait endurer à notre planète, notre Mère Terre.
Chez les Innus « Montagnais ».
La nation innue, qui compte plus de 16 000 membres, est l’une des nations autochtones les plus populeuses du Québec, la deuxième, en fait. Sept des neuf villages innus sont établis sur la Côte-Nord, les deux autres étant situés au Lac-Saint-Jean ainsi qu’à proximité de Schefferville. La majorité parle innu dans la vie quotidienne, de même que français. Les communautés innues sont très différentes les unes des autres, tant par leur situation géographique et leur taille que par leur développement socio économique. Les principales activités économiques comprennent les commerces, les entreprises, les pourvoiries, ainsi que les activités liées à la chasse, à la pêche traditionnelle et à la pêche commerciale (rivières à saumon). Les Innus et le gouvernement du Québec n’épargnent aucun effort pour améliorer la situation socioé conomique des communautés. Plusieurs organismes, tels que l’Institut culturel et éducatif montagnais, le musée Shaputuan et le Musée amérindien de Mashteuiatsh, pour ne nommer que ceux-là, œuvrent à l’épanouissement et à la diffusion de la culture innue. De plus, toutes les communautés innues possèdent une station de radio communautaire reliée au réseau de la Société de communication Atikamekw-Montagnais (SOCAM). La négociation territoriale globale Depuis 1980, le Conseil tribal Mamuitun et l’Assemblée Mamu Pakatatau Mamit sont en négociation territoriale globale avec les gouvernements du Québec et du Canada en vue d’obtenir pour leur nation la reconnaissance de droits ancestraux et territoriaux ainsi que celle du droit à l’autonomie gouvernementale. Un pas important a été franchi en 2004 par la signature d’une entente de principe entre les deux gouvernements et les Innus de Mamuitun, entente à laquelle s’est jointe par la suite la communauté de Nutashkuan. Depuis, les discussions pour la conclusion d’un traité se poursuivent avec le Conseil tribal Mamuitun.
Source: http://www.autochtones.gouv.qc.ca/rel…

« C’est une histoire qui n’a pas de fin…chaque lecteur y apportera sa touche et en poursuivra le fil d’Ariane.
Qui ne souhaiterait pas fermer les yeux et écouter, tout simplement écouter? Écouter avec le cœur comme nous faisions du temps où nos mères, nos grand-mères intarissables, nous contaient de leur voix douce et rassurante de fabuleuses histoires qui nous ont tant bercés, qui nous ont transportés dans des mondes magiques, des mondes qui ont façonné nos rêves, modelé nos esprits.
Écouter de tout notre être pour entrer par la grande porte dans le monde enchanteur où grouillent des personnages multiples qui hantent notre imaginaire collectif kabyle : waghzen (l’ogre), tteryel (l’orgresse), a3eqqa yessawalen (le grain magique), tafunast igujilen (la vache des orphelins)… Communiquer avec le pouvoir guérisseur des mots de notre langue toujours vivante malgré des siècles d’hostilité. »
Adaptation de « ça va » (le diable) en Kabyle
Un jour,
Un jour le diable vint sur Terre
Un jour le diable vint sur Terre
Pour surveiller ses intérêts
Il a tout vu le diable, il a tout entendu
Et après avoir tout vu
Et après avoir tout entendu
Il est retourné chez lui, là-bas.
Et là-bas, on avait fait un grand banquet
A la fin du banquet, il s´est levé le diable
Il a prononcé un discours
Adaptation d’une fable d’Ésope(*)
« A yiles yellan d aksum
Yettcufun aqendur i-lqum
D acu i k-yerran d asennan
Amcic ifuk-awen adrum

D netta i-d sebba n lehmum
Yeqḍaε-awen ula d zhu n wussan
Mi iwen yečča yiwen att-ttrum
As tini-m « nwekkel-ak Rebbi a yamcum
Awer a k-garzen wussan
Mi tεedda twaɣit a tt-ttum
Tɣillem yir talwit awen t-dum
Am wid yetteṭḍen iɣsan
Tegguni-ken lmut kul yum
Lqut yuɣal semmum
Mi meččen leḥbab ur nuksan
Ihi ma mačči s weldum
Timest ur tettaɣ deg’zemzum
Ur tettḥarabem ɣef iẓuṛan »
Asqamu ameqran n iɣerdayen – (L’assemblée des rats) 01/02
Asqamu ameqran n iɣerdayen (L’assemblée des rats) 02/02.
(*) Selon une hypothèse de Martin Litchfield West (La Fable : huit exposés suivis de discussions, Fondation Hardt, Vandœuvres-Genève, 1984), c’est à Samos que se serait formée sa légende. Celle-ci, que raconte La Fontaine en tête de ses Fables, présente Ésope comme : « difforme, laid de visage, ayant à peine figure d’homme » et presque entièrement privé de l’usage de la parole. Son origine est discutée, mais on note deux thèses principales. Selon la première, celle de Héraclide du Pont, c’est un Thrace de naissance, thèse confirmée par un certain Eugeiton, cité par Suidas, qui affirme qu’Ésope était de Mésembrie, ville des Cicones, sur la côte de Thrace. Si cet Eugeiton doit être identifié avec un certain Eugéion, qu’on a conjecturé être la source d’Hérodote, son témoignage aurait du poids, et notre fabuliste pourrait être tenu pour un Thrace. Mais la tradition la plus répandue faisait d’Ésope un Phrygien. Phèdre, Dion Chrysostome, Lucien, Aulu-Gelle, Maxime de Tyr, Élien, Himérios, Stobée, Suidas (rapportant le mot prêté à Crésus, « μᾶλλον ὁ Φρύξ » : « Le Phrygien a parlé mieux que tous les autres. »), s’accordent à lui assigner la Phrygie pour patrie. Quelques-uns précisaient même la ville de Phrygie où il était né : c’était, d’après Suidas et Constantin Porphyrogénète, Kotyaïum ; c’était Amorium, d’après la vie légendaire d’Ésope. Si l’on a cherché la patrie d’Ésope hors de la Grèce, en Phrygie, c’est que le nom Αἴσωπος ne semble pas être un nom grec ; on a cru y voir un nom phrygien, qu’on rapprochait du nom du fleuve phrygien Αἴσηπος, et peut-être du guerrier troyen Αἴσηπος dont il est question chez Homère, Z 21 ; on l’a rapproché aussi du mot Ἢσοπος qu’on lit sur un vase de Sigée C. J. G., I, 8. Une Vie d’Ésope le fait Lydien, sans doute parce que, d’après la tradition qui apparaît pour la première fois dans Héraclide, il fut esclave du Lydien Xanthos. En somme, toutes ces traditions ne reposant que sur des conjectures, il serait vain de s’arrêter à l’une d’elles : mieux vaut se résigner à ignorer ce qu’on ne peut savoir. Il aurait ensuite été esclave d’Iadmon avant de réussir à se faire libérer. Il se rend alors auprès de Crésus pour tenter de sauvegarder l’indépendance de Samos et il réussit dans son ambassade en racontant au roi une fable. Il se mettra ensuite au service du « roi de Babylone », qui prend grand plaisir aux énigmes du fabuliste. Mais possédé par le désir de voyager, il se rend en Grèce et s’arrête notamment à Delphes. Les conditions dans lesquelles il est mort restent obscures. Selon Théophile Obenga, Ésope est un esclave nubien noir. L’historien Didier Moe Loembe a confirmé les dires du professeur Théophile Obenga.
Source : Wikipédia
Yettawi-aγ uḍar γer tikli n widen yezwaren, nettağğew-ed si tmusni-nsen adif i yiγes yesbedden tudert i t-tutlayt, tina ur yettagaden ifeṭṭiwjen n umezrun, tinna ur nettak irebbi iwiden yeqqimen di tmuγli γer defir. Nettawi-id seg-sen azar, winna yeẓḍan ibidi i-tnaṣlit yeguni wamus n widen yebγan tibrekt γef udem n llufan.
D acu xedmen waman yeṣfan m id yettagem seg-sen yiṭij i tebḥirt usigna yečḥen γef talwit, talwit yesrendimen γef lqaεa yerjan imeṭṭ-is ? D acut nnif a yiles keč yesbeden leqder i amdan ? D acut wadif a yiγes teseḥfa tikli deg bardan ?
Yettewet wargaz s yiles n wina yettsumun adif i yiγes. Kfan wid ihedṛen tidett, gran-d widen d-yettagmen si lεinsaṛ yeqquṛen.
Muḥand m-Musa Awagenun is yenna-n :
» A Rebbi rraγ-d tiγaltin
Sut ssbib yeddal tuyat
Yisent I gecbaḥ lekmin
Ttxelifent di lweḍyat
Asm’ara γibent at tismin
Aγ katen widen nekkat »

S yixf-iw ar « ttxil n wudem-im » ara s-semmiγ i weẓru agi ha ! Anef i yiyennaten agi-ikerrucen agi- imuhucen agi ad ttarun tizlatin, ad zenzunen fell-aγ ad ceṭṭḥen s tbuqalin. Iih niqal amek ihi, akken ma temmuted ulayγer ttazzaleγ ar uẓekka-m sbeh meddi tura di leεyud anef kan xdiγ si zik. Assa azekka, ma ttwakebleγ meqqar atan ad d-zureγ nebla amejjed, nebla tamagert n lesfenj d weksum ger tmedlin. Ipi tutfasu ad kem-serγen d aserγi ; tamdelt ulac Fafa tecca kem ula i d-yeqqimen i wakal, akka i tennid ass agi deg wass nni ! Imi tura tefkid iyi-ul im, i tasa-m ayen a tinnat, i teǧǧeḍ-tt kan γerm! Acu ara m-d-yeqqimen i kemm anef kan ad tarew asemmid am deg yezlan ? Ipi ula anda i tt-rriγ. Ih dadda-m lejyub ccuren, am wakka macci d idrimen macci : d amafus, d itikiyen, d iblaεlacen digirruten d idlisen daγen neγ d ijeγlalen. Ula d ibeḥnaq d thucay ur ttqaddan ara ad cerweγ kra ineggin seg wul- im a tageswaht, a tabudalit a tuzyint. Wanag izri-w yekkaw, tesskew-it tmerjiwt d dexxan n leqhawi. Cah akken kan ad id-tinid : » hemmleγ-k a ssalupri ». Zemmem qemmem a Xali.
« (…) Née en 1970 à Taguemount Azouz, Nacira Abrous s’investit beaucoup dans la recherche sur la sociolinguistique, l’aménagement et la didactique de la langue amazighe. Elle écrit de la poésie, des nouvelles et des essais en kabyle et en français, publiés sur la toile ; tout comme elle produit des articles académiques dans le domaine berbère. Nacira Abrous vit à Aix-en-Provence, travaille au CNRS
et intervient souvent dans différentes rencontres pour donner son avis sur l’évolution de la culture kabyle. Né en 1955, à Taourit Mimoun, Makhlouf Boughareb est passionné de peinture, de musique et d’écritures. Bon traducteur, il a reçu le prix Mouloud Mammeri de poésie, décerné par la fédération des associations amazighes à l’université de Tizi Ouzou. Makhlouf Boughareb est l’auteur, en français et en kabyle, de nombreux textes. Il a publié, à Paris, chez Edilivre, « L’Enfer un peu », en 2012. Née en 1972 dans le village de At Ouanèche, Sonia Lounis se consacre à la langue kabyle après des études scientifiques. Titulaire d’un magistère, elle prépare une thèse en linguistique kabyle à l’Ecole pratique des hautes études de Paris. Elle publie en 2012, un conte bilingue kabyle-français, « La Petite grenouille », sur le site lulu.com. Elle est présidente de l’association Baz’Art poétique, créée, en 2010, sur une initiative du poète Kader Rabia. (…) », c’est dans la nouvelle version de Histoire de la Kabylie…
https://www.facebook.com/HistoireDeKabylie/posts/767314329973098/